Top 6 des plus belles cités mythiques

Des ruines de Pompéi figées dans le temps aux temples majestueux encore debout d'Angkor, en passant par la belle Babylone, ses légendaires jardins suspendus et sa Tour de Babel, berceau de l’Humanité et de la civilisation mésopotamienne au Machu Picchu, cité inca perchée dans les Andes ; voici un Top 5 non exhaustif des plus belles cités mythiques. Perdues ou oubliées, elles restent pour autant de véritables merveilles archéologiques, témoignant de l'ingéniosité et de la créativité de l'Homme au cours de l’Histoire.

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Photo de Russ Stoneback (pexel)

Babylone et ses jardins suspendus

Capitale de la Babylonie, ancien empire situé dans la région mésopotamienne, aujourd’hui l’Irak moderne, elle se situe sur les rives du fleuve Euphrate, à une centaine de kilomètres au sud de l’actuel Bagdad. Babylone a été l’une des plus grandes et des plus puissantes villes de l’Antiquité ; selon les estimations, la cité aurait connu son apogée il y a près de 2000 ans. Elle fut un centre religieux, politique et culturel majeur, un véritable foyer de civilisation, où se croisèrent cultures, peuples et idées. 

C’est précisément dans cet environnement rempli de mystères et de légendes que l’on entend discuter dans ces ruelles des fameux jardins suspendus de la cité. Considérés comme faisant partie des Sept Merveilles du Monde Antique, ces jardins étaient souvent décrits comme des terrasses étagées couvertes de végétation luxuriante. Malheureusement aujourd’hui, il n’existe aucune preuve archéologique concrète de l’existence de ces jardins. Certains historiens pensent qu’ils pourraient avoir été confondus avec des vallées situées aux abords de la ville. Cependant, le conte de ces jardins suspendus est resté gravé dans l’imaginaire collectif et a inspiré de nombreuses œuvres par la suite. 

La Tour de Babel

La Tour de Babel est un autre mythe associé à la cité de Babylone. D’après la Bible, les hommes auraient tenté de construire cette fameuse tour pour atteindre le ciel, synonyme d’aveuglement et de confrontation directe avec Dieu au sujet de la puissance et de l’autorité. Dieu les en empêche alors en créant de nouvelles langues entre eux, afin qu’ils ne puissent plus se comprendre, se retrouvant obligés d’arrêter les travaux. Là encore, il n’existe aucune preuve archéologique découverte à ce jour concernant la possible existence de cette tour. Néanmoins, les archéologues penchent sur le fait qu’elle aurait pu fortement ressembler à certaines structures babyloniennes connues, comme les ziggourats, ces fameuses tours à étages construites en briques d’argile, servant de temples et qui auraient aisément pu inspirer le mythe.

Photo de Khezez  | خزاز (pexel)

Pompéi

Certainement l’une des cités antiques les plus visitées au monde et classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, cette ville romaine située aux pieds d’un volcan, le Vésuve, connaîtra une destinée tragique mais qui lui donnera par la même occasion toutes ses lettres de noblesse. En effet, vers l’an 79,  le Vésuve, jusqu’alors considéré comme éteint par ses habitants, se réveilla de manière spectaculaire. Les nombreuses traces retrouvées ainsi que les données récoltées sur le site par les chercheurs démontrent une éruption d’une violence inouïe, projetant un immense nuage de cendres, de pierres ponces et de gaz toxiques dans l’atmosphère, embaumant l’entièreté de la ville et ses habitants en l’espace de quelques minutes.

Ironiquement, c’est cette catastrophe qui a permis de conserver Pompéi dans un état quasi-exceptionnel. En effet, la ville ayant été recouverte de cendres volcaniques et de matériaux pyroclastiques de plusieurs mètres d’épaisseur, ceux-ci ont permis la protection des structures comme les habitations et les lieux communs ainsi que les objets enfouis de l’oxygène, ralentissant considérablement le processus de décomposition. De plus, la soudaineté de l’éruption a fait que de nombreux objets et même les corps se sont retrouvés dans la position où ils se trouvaient au moment de la catastrophe, offrant ainsi un instantané macabre de la vie des habitants en ce jour fatidique.

Photo de Marvin Machler (pexel)

Petra

Également classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, le site de Petra, au sud de l’actuelle Jordanie, continue d’attirer des milliers de touristes chaque année. Ce joyau archéologique  est le fruit du travail des Nabatéens, un peuple nomade devenu sédentaire. Ils choisirent d’établir leur capitale dans cette région désertique grâce à leur ingénieuse maîtrise de l’eau. En effet, un système d’aqueducs souterrains complexes leur permettait de cultiver des terres fertiles et de développer une prospère activité commerciale dans cette région désertique, point d’ancrage des fameuses routes de la soie et d’épices qui reliaient la Chine, l’Inde et l’Arabie avec l’Egypte, la Grèce et Rome.

Mais ce qui en fait possiblement la 8ème Merveille du Monde est que les sites archéologiques de Petra sont sculptés à même la pierre ! La plus belle œuvre d’art des Nabatéens reste sans aucun doute le Khazneh, surnommé « le Trésor ». Il s’agit là du fameux temple monumental taillé dans la falaise que l’on voit si souvent sur les photos des touristes. Sa façade, ornée de colonnes et de sculptures, est d’une beauté saisissante. Bien que son utilisation exacte reste un mystère, les chercheurs estiment qu’il aurait peut-être servi de tombeau royal ou d’un temple dédié à des divinités.

Photo d’Abdullah Ghatasheh (pexel)

Machu Picchu

Lieu archéologique unique situé au Pérou, le Machu Picchu, surnommé « la cité perdue des Incas », est l’une des merveilles les plus emblématiques du monde. Perchée à 2430 mètres d’altitude dans les Andes, cette cité inca est un véritable chef-d’œuvre d’ingénierie et d’architecture. 

Découverte officiellement en 1911 par l’explorateur américain Hiram Bingham III lors d’une visite de la région, le Machu Picchu n’avait, jusqu’alors, jamais été retrouvé et donc pillé par les conquistadores espagnols. Une chance incroyable ! Caché pendant des siècles, protégé par la jungle dense qui l’entoure, son isolement a permis de préserver une grande partie de son architecture originale, offrant ainsi aux archéologues et aux visiteurs un aperçu au plus proche de la civilisation inca.

Elle aussi classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, cette cité inca se démarque là encore par sa remarquable harmonie avec le paysage environnant. Les Incas ont su tirer parti des reliefs naturels pour construire leur cité, en utilisant les rochers comme fondations et en adaptant les bâtiments aux courbes des montagnes. Par exemple, de vastes terrasses ont été aménagées sur les flancs des montagnes pour cultiver des plantes essentielles à la survie de la population. De plus, un réseau ingénieux de canaux et de fontaines permettait de distribuer l’eau dans toute la cité.  

Néanmoins, chercheurs et scientifiques continuent de buter sur de nombreuses questions concernant ce site, au sujet de sa fonction notamment, était-ce une résidence royale, un centre religieux, ou un lieu de retraite spirituelle ? Sa date de construction et d’abandon également, on estime qu’il aurait été bâti vers 1400 puis abandonné moins de 100 ans plus tard (fort probablement à cause de la variole amenée par les colons d’Europe et qui décima une bonne partie de la population locale).

Photo de Chelsea Cook (pexel)

Angkor

Ancienne capitale de l’empire khmer, aujourd’hui située au Cambodge, Angkor est un vaste site archéologique de plus de 400m2, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1992, et regroupant lui-même plusieurs temples angkoriens. 

C’est dans ce cadre fascinant et riche en histoire que se dresse toujours Angkor Vat, son temple le plus connu et le mieux conservé. Étant le plus impressionnant, Angkor Vat était dédié à la divinité principale Vishnu. Considérée comme l’une des plus des grandes réalisations architecturales humaines encore debout à ce jour, sa conception complexe reste une véritable merveille d’ingénierie pour l’époque, inspirée de la cosmologie hindoue. 

De manière plus générale, les Khmers avaient réussi à mettre au point un système hydraulique là aussi fort ingénieux pour alimenter en eau leur capitale ainsi que ses nombreux temples. Des canaux, des réservoirs et des barrages ont été également été construits afin de réguler le débit des cours d’eau et de garantir une irrigation efficace des rizières.

Aujourd’hui, le site d’Angkor continue de refaire l’objet de découvertes majeures par les chercheurs et scientifiques, tout en suscitant toujours autant l’admiration des voyageurs du monde entier.

Photo d’Alan Wang (pexel)

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