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Sandro PERISSOUTTI : à quelques jours du début de la saison 2022…

Sandro Perissoutti, 22 ans est un pilote automobile français originaire de Valence. Il fait ses débuts en tant que pilote de course au volant d’un karting. Après avoir gravi les échelons, il s’est lancé la saison dernière dans une nouvelle aventure, mais cette fois-ci, au volant d’une voiture. Portrait de ce jeune pilote français à l’avenir prometteur.

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Sandro Perissoutti : Pilote de course automobile (photographie : GRZ Picture)

Premier championnat automobile et premier titre ! Une chose est sûre, c’est que Sandro Perissoutti ne fait pas les choses à moitié. Il intègre la Team VPS RACING et devient à l’issue de la saison, Vice-champion Junior MITJET INTERNATIONAL 2021.

Pour commencer, peux-tu te présenter brièvement et nous expliquer ton parcours sportif ?

« Bonjour, je m’appelle Sandro PERISSOUTTI, j’ai 22 ans, je suis originaire de la ville de Valence (26). Mon objectif est de devenir pilote officiel pour un constructeur automobile. J’ai commencé par le karting à l’âge de 9 ans. J’en ai fait pendant 3 ans, puis j’ai dû arrêter par faute de budget. Ensuite, j’ai repris à mes 18 ans, j’ai créé mon association pour démarcher des entreprises et trouver des sponsors pour pratiquer le karting en compétition. Depuis, j’ai fait ma première victoire en KZ en 2019, puis une saison complète aux niveaux régional et national toujours en KZ en 2020. En 2021, je signe en Mitjet 2L avec le Team VPS Racing, j’effectue une belle première saison qui me permet aujourd’hui de signer en FFSA GT4 France sur une Aston Martin GT4 avec le Team Racing Spirit of Léman pour la saison 2022. »

Comment t’es venu cette passion pour les sports mécaniques ?

« Depuis tout petit je baigne dans le milieu de l’automobile, mon père étant moniteur auto-école, je suis depuis tout jeune derrière le volant. Ensuite j’ai pratiqué le karting dès l’âge de 9 ans. C’est ce qui m’a permis de vraiment goûter au sport automobile. »

Sanord Perssoutti lors d’une course de karting (Photographie : Jason Vian)
Te rappelles-tu de ta première course ? Qu’as-tu ressenti ? 

« Finalement ma première course en karting est arrivée assez tard. Lorsque j’ai pratiqué le karting enfant nous n’avions pas assez de budget pour faire de la compétition. C’est seulement lorsque j’ai pu reprendre le karting en 2019, dans la catégorie reine qui est le KZ (kart à vitesse) que j’ai pu faire ma première course. Les sensations en karting sont extrêmement présentes car on roule très proche du sol, sans avoir vraiment de carrosserie, à l’air libre et très proche les uns des autres. En KZ nous prenons 140 km/h à seulement 2 ou 3 cm du sol. C’est vraiment de grosses sensations ! »

Quel est ton meilleur et ton pire souvenir depuis que tu es pilote ? 

« Mon meilleur souvenir est pour l’instant ma victoire lors de la dernière manche du championnat Mitjet sur le circuit du Castellet en 2021. Mon pire souvenir est également en 2021, lors de l’avant-dernière manche de la saison Mitjet sur le circuit de Lédenon, alors que je menais la course dans la catégorie Junior, un adversaire me percute dans l’avant-dernier tour et je finis bloqué dans le bac à graviers. C’est malheureusement à ce moment-là que le résultat de champion Junior m’a échappé… »

Victoire de Sandro Perissoutti lors de la dernière manche du championnat Mitjet sur le circuit du Castellet en 2021 (Photographie : Underground)
Dans ta vie de jeune adulte, pourquoi as-tu choisi de donner une place aussi importante au sport ? Quels sacrifices as-tu dû faire ? 

« Le sport automobile représente beaucoup pour moi. Mon objectif à terme est de pouvoir vivre de cette passion en roulant pour un constructeur. Cela demande beaucoup de sacrifices dans ma vie de tous les jours. Mais finalement lorsque je suis au volant, je me dis que ça en vaut vraiment la peine, surtout lorsque les résultats sont là ! »

Quelle est la journée type d’une pilote de course ? 

« La journée type sur un week-end de course par exemple. J’aime bien arriver tôt au circuit pour prendre la température, l’atmosphère… Ensuite je passe du temps avec l’équipe, les mécanos et je monte dans la voiture pour voir si tout est ok pour la journée. Un peu avant de rouler, je m’échauffe, regarde quelques caméras embarquées. Je me remets bien en tête tout ce que je dois appliquer sur la piste et après c’est parti ! Une fois le roulage terminé, je débrief avec les ingénieurs et mon coach pour voir les différentes erreurs et points d’améliorations. »

Comment te prépares-tu avant une course ? As-tu un rituel ? 

« Avant la course j’aime bien avoir toujours la même routine. Échauffement, un petit point coaching pour me remettre en tête ce que je dois faire, je m’équipe et c’est parti. »

Tu es depuis l’année dernière devenu pilote automobile et vice-champion junior MITJET INTERNATIONAL 2021. Tout d’abord, je tenais à te féliciter pour tes excellents résultats ! Est-ce que tu t’attendais à une telle réussite dès ta première saison en automobile ?

« Merci ! Pour être honnête, je ne m’attendais pas à faire des résultats dès ma première saison en voiture. Mais je suis un gros travailleur. Je m’entraîne beaucoup pour ça. Je fais beaucoup de sacrifices au quotidien. Cela fait plaisir quand les résultats suivent derrière. C’est une sorte de récompense. »

Quelles sont les différences entre course automobile et course de karting ? Qu’est-ce que tu préfères ?

« Je trouve les courses de karting plus intensives que les courses de voitures. C’est vraiment du pur sprint. Il faut être à fond du premier au dernier tour. En voiture, c’est un peu moins intense, tout est plus grand, les courses plus longues, on est plus dans de la gestion. Disons que c’est plus stratégique. »

Comment te sens-tu à l’approche de la reprise des compétitions ? Quels sont tes objectifs pour cette saison 2022 ? 

« Je suis impatient de reprendre la saison. Cette saison, j’ai la chance de rouler en GT4 France avec le team Racing Spirit of Léman sur une Aston Martin Vantage GT4. Je vais partager le volant avec Ronald BASSO qui est un pilote expérimenté. Nous serons dans la catégorie Pro-Am. L’objectif pour cette saison est de prendre un maximum d’expérience derrière le volant et évidemment de monter sur des podiums ! Le niveau dans ce championnat est extrêmement relevé. Certaines équipes et pilotes sont là depuis plusieurs saisons. Je suis donc très humble pour cette première course, l’important est de bien travailler, comprendre la voiture et les résultats suivront. »

Qu’est-ce qu’on te peut te souhaiter pour l’avenir ? 

« Que cette saison 2022 se passe du mieux possible, avec de bons résultats. Que puisse continuer à rouler dans les années futures. À terme, que je puisse vivre du sport automobile ! »

Le journal te souhaite bon courage pour la saison 2022 et que e la réussite !

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