Djokovic, Nadal, Federer : la fabuleuse suprématie sans fin
Le légendaire trio règne sur la planète tennis depuis 2003, soit 20 ans cette année. Malgré le retrait de Federer l’année dernière, l’influence ne risque pas de s’éteindre. Bien au contraire.
Il faut remonter à Wimbledon 2003, premier sacre majeur en Grand Chelem pour le Suisse Roger Federer que personne n’attendait comme potentiel rival de Pete Sampras, André Agassi et compagnie. Jusqu’à que Rafael Nadal et Novak Djokovic se lancent à leur tour dans la frénésie. Bilan actuel : 63 tournois du Grand Chelem remportés par les trois ogres du tennis, sur les 76 disputés (22 couronnes pour Nadal, 21 pour Novak Djokovic, et 20 pour Roger Federer). De plus, sur le plan comptable, on se situe sur 101 titres en 162 Masters 1000 disputés (37 pour Djokovic qui se place en tête, 36 pour Nadal et 28 pour Federer) depuis 2002.
Au fil des années, le trio légendaire ne cesse de se partager. Pourrait-on dire, les couronnes. Ils martyrisent la concurrence qui tente de se hisser au sommet, mais en vain. Leur rivalité les hisse. En termes de palmarès dans l’ère Open (c’est à dire 1968), loin au-dessus de Pete Sampras (14 titres du GC), Rod Laver et Borg (11), Connors, Lendl, Agassi… (8). Pourtant ceux qu’on n’imaginait pas se faire dépasser à l’époque.
Malgré le fait que Roger Federer a raccroché la raquette en 2022, et un Nadal assez souffrant physiquement, il n’en reste pas moins que leurs records resteront éternels et qu’il sera probablement difficile d’aller les chercher. Notamment en ce qui concerne le Serbe, Novak Djokovic, qui physiquement reste au top niveau et qui peut espérer rafler encore quelques titres du Grand Chelem. De manière générale, que vous soyez du clan Rafa, Roger ou Novak, nous resterons admiratifs et reconnaissants devant ces derniers pour leur apport dans le tennis et dans le sport de manière générale.
Source et témoignage : Antoine COLLET
Real Madrid : une suprématie inégalée avec 3 Ligue des Champions de suite
Le Real Madrid, considéré comme le plus grand club du monde, a sûrement réalisé entre 2016 et 2018, l’exploit collectif le plus difficile. Sans compter que cela englobe également une performance unique pour Zinédine Zidane, entraîneur en place durant cette rafle.
La “Casa Blanca”, a toujours été considérée comme le meilleur club de tous les temps avec la pluralité de stars qui ont foulé la pelouse du Santiago Bernabeu. Or, en 2015, le club de la capitale traversait une crise. Saison blanche avec Rafa Benitez, après le licenciement de Carlo Ancelotti. Début d’année 2016, Florentino Perez décide de faire confiance en Zizou, qui jusqu’à présent était entraîneur de la Castilla. Aucun grand club géré par la légende française, mais un respect et un charisme qui ne pouvait que motiver les coéquipiers de Cristiano Ronaldo et Sergio Ramos.
Victorieux en finale à San Siro en 2016, contre l’Atletico Madrid, Zidane tremblera jusqu’à la séance de tirs au but avant de pouvoir enfin soulever son premier titre européen en tant qu’entraîneur. Bis-repetita en 2017, où le Real Madrid semblait imbattable. Victoire sèche en aller-retour contre le Bayern Munich, le PSG, l’Atletico Madrid, avec notamment une saison record pour CR7, avant de battre la Juventus en finale à Glasgow.
Enfin, 2018, une saison qui paraissait peut-être celle de trop pour Zidane. Les joueurs vieillissants, avec un Modric ou un Kroos fatigués. Or, il n’en aura pas fallu plus aux Merengues pour aller décrocher face à Liverpool leur troisième titre de suite en C1, soit leur 13ème au total. L’histoire retiendra donc que ce Real Madrid là, était tout simplement trop fort pour les autres écuries européennes. Et que le club restera le roi d’Europe à tout jamais.
Source et témoignage : Edouard CARREIRA
Stephen Curry : de l’or entre les mains et un record à 3 points
Oh que oui ! Le record que vient d’établir Stephen Curry tiendra longtemps. Le meneur des Golden State Warriors a inscrit le 14 décembre 2021 son 2977e shoot à 3 points. Il prend donc la 1ère place dans la hiérarchie des tireurs à 3 points. Et fait même tomber le record de Ray Allen. Stephen Curry a donc marqué à tout jamais l’histoire du basket-ball le mardi 14 décembre 2021 lors d’une victoire face aux New York Knicks (105-96). Il fallait que le joueur des Golden State marque deux paniers à trois points pour dépasser la barre mythique des 2973 shoots à 3 points.
Dans un Madison Square Garden comble, le joueur a été ovationné et le match s’est arrêté pendant 5 minutes. Le meneur, de 33 ans à l’époque, ne s’est pas arrêté là. Puisque le 28 décembre 2021, il a dépassé la barre exceptionnel des 3000 paniers à trois points réussis en carrière lors d’une défaite sur leur parquet face aux Nuggets (86-89). Au delà de ce record ahurissant, Stephen Curry est un joueur exceptionnelle, qui avec son équipe des Warriors a révolutionné la manière de penser et de jouer au basket. Comment ? En banalisant le tir à 3 points, par son jeu de passe et par la puissance de son collectif. Stephen Curry a tout remporté et est sans aucun doute l’un des plus grands joueurs de l’histoire. On parle aujourd’hui de véritable “Curry mania” en plus de celles inspirées par LeBron James, Kobe Bryant ou encore le grand Michael Jordan.
Source et témoignage : Maïlys BOIREAU
Coupe du Monde de rugby : Afrique du Sud 1995, une victoire pas comme les autres
Ici, nous ne parlons pas d’un exploit sportif comme les autres. Les Springboks sont bien connus pour être l’une des meilleures nations du rugby. Or, cet évènement aura marqué à tout jamais un peuple, un pays, un sport.
La scène se déroule en 1995 à l’Ellis Park de Johannesburg. Cela nous rappelle l’acclamation reçue par Nelson Mandela au stade de Soweto une semaine avant sa libération en 1991. Cette fois-ci, le chef de l’État est ovationné par le peuple noir, mais également des Blancs. Car il a endossé le maillot vert marqué de l’antilope, incarnation d’un sport, le rugby, réservé aux Blancs. Ce maillot symbolise même l’apartheid, donc de l’ennemi.
Nelson Mandela a donc eu cette idée géniale pour conquérir le coeur des Blancs. Peu importe si l’équipe victorieuse ne compte seulement qu’un seul joueur noir parmi ses rangs. Juste avant le coup d’envoi de la finale de Coupe du Monde 1995, Mandela était descendu sur le terrain pour serrer la main des joueurs sud-africains. Le geste avait par la même occasion étonné le public, en laissant planer un moment silencieux dans le stade. Mandela avait préparé son coup depuis plusieurs mois. Le 24 juin 1995, il atteint donc son objectif : réconcilier les Blancs et Noirs derrière le même et unique maillot.
Témoignage : Clément LE LANDAIS
Leicester : champion surprise de Premier League en 2016
Promu à peine 2 ans plus tôt, le club de Leicester remporte le championnat le plus disputé du monde, la Premier League. À peine une saison après avoir fini 14ème à 6 points de la relégation, “The Foxes” se payent même le luxe de terminer 10 points devant leur dauphin Arsenal.
Entrainée par Claudio Ranieri, l’équipe de Leicester a surpris le monde du football. Certains de ses joueurs se sont révélés et ont porté l’équipe jusqu’au titre. N’Golo Kanté, Champion du monde que l’on ne présente plus, a connu sa première sélection en Équipe de France durant cette saison, avant de s’envoler pour l’Euro 2016. Riyad Mahrez, le feu-follet algérien a fait danser toutes les défenses anglaises (17 buts et 11 passes décisives). Enfin, Jamie Vardy, joueur de Leicester depuis 2012 et méconnu jusque-là, a marqué 24 buts. Il a fini seulement un pion derrière Harry Kane au classement des buteurs.
Cet exploit est rempli de performances individuelles époustouflantes, mais il est surtout collectif. Il est d’autant plus marquant qu’il n’a pas été fait sur une seule coupe ou un seul tournoi joué en quelques matchs. L’équipe que les bookmakers voyaient se battre pour le maintien, a fini devant tout le monde après 38 matchs de championnat. Un véritable marathon !
Témoignage et source : Quentin ROUSSEL
La fusée Usain Bolt pour l’éternité ?
On ne vous présente plus ce record totalement inimaginable que Usain Bolt nous a fait vivre le 16 août 2009. Il battait le record du monde du 100 mètres en 9 secondes 58. Depuis, plus personne n’a réussi à descendre sous cette barre. À savoir que le Jamaïcan a pris sa retraite en 2017.
Face à une foule en délire dans le stade de Berlin, le chrono affiche 9.58 secondes. Nouveau record du monde, qui restera gravé dans l’histoire. Mais qui va bien pouvoir pulvériser ce record ? Nous avons eu Justin Gatlin, l’américain qui en 2015 a réalisé un temps de 9.74 secondes. Pas encore suffisant pour effacer le chrono de Bolt.
Les plus anciens auront des athlètes tels que Carl Lewis en tête. Mais comment ne pas mettre Usain Bolt sur la première marche du podium quand on parle de 100 mètres, voire 200 mètres ? Il reste plus rapide qu’un lapin de garenne. De plus, ce qui reste assez anecdotique est le fait qu’à chaque course, Usain est presque dernier sur les 50 premiers mètres, avant de déplier ses “compas” et de gagner la course sur les 50 derniers mètres. Une explosivité impressionnante qui laisse paraitre tellement de faciliter lorsqu’on le voit courir. Usain Bolt restera l’homme le plus rapide de l’histoire.
Source et témoignage : Timothée THOMAS-CALLIGNON
Kevin Mayer, athlète hors norme pour un décathlon hors nome
C’est fait ! Kevin Mayer décroche son rêve en septembre 2018. L’Américain Ashton Eaton détenait le record depuis plus de six ans. Il avait même amélioré sa marque de 6 points en août 2015 avec 9045 points. Il aura fallu attendre un après-midi à Talence pendant le Décastar pour voir Mayer devenir le premier homme au-dessus des 9100 points. Le Français a donc porté le record à 9126 unités.
Il entame parfaitement bien son Décastar. Auteur de bonnes performances lors des premières épreuves du 100 mètres, puis de la longueur et enfin du lancer de poids, il se sent prêt pour aller décrocher l’Or et pourquoi pas un record du monde à la clé.
Voilà une belle réaction après son abandon aux Championnats d’Europe. Le Français a signé 13’75 au 110 mètres haies, puis 50,54 mètres au disque. Au javelot, ce fut l’explosion. Il a pulvérisé son record en lançant à 71,90 mètres. Il ne restait plus qu’à assurer le 1500 mètres. L’objectif fixé était de courir en moins de 4,49″ pour décrocher le record. Durant cette épreuve, le français n’aura pas craqué. Celui-ci aura permis d’atteindre les sommets du décathlon, un an après son sacre de Champion du monde.
« Le décathlon, c’est un sport. Mais pas seulement, a déclaré Kevin Mayer au micro de RMC Sport 2, quelques minutes après son exploit. Je me suis construit avec. J’ai appris plein de valeurs. Il en ressort un record du monde que je n’arrive pas à réaliser. Je suis au-dessus des nuages, je vois le soleil, je prends des coups de soleil. (…) Au-delà du record, je me rends compte que ça ne sert à rien de faire de grandes performances si on ne les partage pas. J’ai été entouré toute ma vie, je l’ai été ce week-end. Sans ces personnes, je ne pourrais pas y arriver. Mon plaisir, c’est ça, c’est de partager avec tout le monde. Je dédicace le record à tous ceux qui me suivent de près ou de loin. » (témoignage de Kevin Mayer, via l’Équipe).
Témoignage : Thomas DORY
Comment Jean Michel Aulas a propulsé l’OL féminin au sommet ?
Si l’OL féminin est ce qu’il est aujourd’hui, c’est en partie grâce Jean Michel Aulas, actuel président de l’Olympique Lyonnais. Mais aussi grâce à Thierry Braillard, maire adjoint de Lyon chargé des sports depuis 2001. Alors que de nombreux clubs de football européens restent focalisés sur le football masculin, il en est autre pour l’OL qui a décidé de mettre autant de moyens pour leur section féminine. Jean Michel Aulas décide de racheter en 2004 la filière féminine “FC Lyon” pour créer le Groupe OL regroupant le football masculin et féminin.
Jean Michel Aulas, après de nombreux investissements au sein du football féminin, se doit d’enrichir la vitrine du football féminin. Tout en commençant par l’OL. L’objectif est donc de se placer comme candidat sérieux sur la scène nationale, mais également internationale. Pari réussi pour le président lyonnais qui aura su au fil des années, amener l’OL féminin à remporter de nombreux titres nationaux et plusieurs Ligue des Champions. En recrutant de nombreuses stars féminines comme Ada Hegerberg, Lucy Bronze, Eugénie Le Sommer etc.. Aulas aura réussi à placer le football féminin au sommet. Belle réussite et bel exemple pour le football français en général que le plus grand club au monde du football féminin soit français.
Témoignage : Pierre GONTARD
Et 1, et 2 et 3 Ballon d’Or d’affilée pour Michel Platini…
On ne présente plus Michel Platini. L’un des meilleurs joueurs français de l’histoire du football. L’ancien meneur de jeu des Bleus et de la Juventus a été sacré Ballon d’Or trois fois de suite. 1983, 1984, 1985 résonnent comme les plus belles années pour le footballeur français. Exploit qui n’avait été jusque-là pas encore réalisé.
Malgré le fait que Johan Cruyff fut le seul à avoir remporté 3 fois minimum le lauréat, Michel Platini aura réussi à écraser la concurrence trois années de suite. Seul Léo Messi fait mieux à l’heure actuelle avec 4 Ballon d’Or de suite (2009, 2010, 2011 et 2012). Formé à Nancy, le meneur de jeu de l’équipe de France est âgé de 28 ans lors de son premier sacre. En 1984, il remporte une deuxième fois le Ballon d’Or devant son compatriote des Bleus, Jean Tigana. Il remporte la même année le titre du meilleur buteur du Championnat d’Europe (record toujours en cours sur un même championnat).
De plus, Michel Platini, réputé pour avoir été l’un des meilleurs numéro 10 de l’histoire, a terminé également 3 fois de suite meilleur buteur du championnat italien avec la Juventus. Performance exceptionnelle pour un milieu de terrain, quand on sait les “serial buteurs” qui composaient la Serie A à l’époque.
C’était un joueur qui “voyait tout avant tout le monde”. Les coups francs, la technique individuelle, le toucher de balle, la vision de jeu. Comment ne pas se souvenir de ce que Michel Platini a apporté au football lorsqu’il courait après le ballon, mais également après les records…
Arsenal, les éternels “Invincibles” d’Highbury
Le 15 mai 2004, Arsenal entrait à tout jamais dans la légende du football en terminant la saison de Premier League invaincu. Les hommes d’Arsène Wenger ont réalisé un exploit qui semblait tellement irréalisable.
Avec un Thierry Henry au sommet de son art, les Gunners terminent la saison 2003-2004 invaincus. Un exploit qualifié d’authentique qui fut conclu par une victoire contre Leicester dans le mythique stade d’Highbury. Avec 11 points d’avance sur leur premier dauphin Chelsea, Arsenal aura fait trembler toutes les équipes anglaises. En prime, Arsène Wenger et ses joueurs ont reçu un trophée en or pour récompenser cette saison légendaire.
Mikaela Shiffrin, l‘héroïne des neiges
L’américaine Mikaela est une skieuse de 27 ans. Déjà connu et reconnu par sa profession comme l’une des meilleures skieuses de tous les temps, elle vient de battre un record mythique. En effet, ce mardi 24 janvier, Shiffrin s’est imposé lors du géant de Kronplatz en Italie. Avec ce 83ème succès en carrière, elle devient la skieuse la plus victorieuse en Coupe du monde en détrônant sa compatriote, la descendeuse Lindsey Vonn.
Shiffrin avait déjà rejoint cette dernière dans les livres d’histoire en égalant son record de 82 victoires en Coupe du monde lors du géant de Kranjska Gora en Slovénie. Maintenant au sommet de la hiérarchie du ski féminin, l’américaine se trouve à seulement trois unités du record ultime du skieur Ingemar Stenmark (86 victoires). D’une précocité folle, Shiffrin a réussi à battre le record de Vonn seulement 10 ans après son premier succès en carrière, le 20 décembre 2012, lors du slalom d’Are. En tête pour la course au petit globale du géant, et celui du slalom, Shiffrin est actuellement leader du classement général, et à la possibilité de rentrer encore un peu plus dans l’histoire de son sport. L’année 2023 de la skieuse du Colorado s’annonce donc glorieuse. En somme, une skieuse d’exception et de l’or au bout des spatules.
Source et témoignage : Maïlys Boireau-Saint-Marc
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