La question du traitement de l’information :
De nos jours, les nouvelles technologies de l’information et de la communication et le développement des chaînes d’information en continu ont amené à ce que l’information circule plus rapidement. Ainsi, l’exclusivité semble primer. Ce qui fait que, lorsque une information tombe, si elle semble crédible, les journalistes s’en emparent et apportent une connaissance au lecteur de ce qui se passe. Afin de la justifier, ils argumentent et la décorent.
Si décorer est un terme relatif, il reste pertinent. Pour avertir, il faut savoir prendre le ton adéquat à la situation et aux lecteurs, avoir un développement structuré pour rester concordant. C’est d’ailleurs le sens étymologique de l’information, elle vient du latin informare signifiant donner forme.
C’est ici que le rôle du journaliste semble vaciller, or son exclusivité est toujours parue d’un essai de cohérence.
Paradoxalement à cette information qui va de plus en plus vite, les citoyens semblent néanmoins très friands d’un autre type de journalisme qui nécessite un temps long: le journalisme d’investigation.
Les journalistes d’investigations et les lanceurs d’alertes : de « vrais journalistes » en émergence ?
Si l’on ne remarque que les journalistes classique n’ont parfois plus la côte auprès des citoyens, les journalistes d’investigation ont le vent en poupe. Ils sont ceux que la population aime, puisqu’ils apportent une sorte de transparence et aident la population à y voir plus clair par des enquêtes au long court. Ces « favoris de la majorité » cherchent ce qui est caché, et partagent. Ce sont des investigateurs, menant de véritables quêtes afin d’atteindre la vérité. Nous pouvons citer par exemple Élise LUCET qui relate au public ses trouvailles notamment à travers son émission télévisé Cash Investigation.
Nous pouvons également parler des lanceurs d’alertes qui induisent des scandales et permettant des prises de consciences comme Edward Snowden par exemple. Alors employé de la Nationale Security Agency, il révèle des secrets d’Etat américain (et britanniques) concernant des systèmes de surveillance de masse. De cette prise de parole, des tensions naissent, des discours se perdent, il faut réorganiser le système et justifier les paroles de Snowden.
On ne peut pas affirmer que les journalistes ou les lanceurs d’alertes veulent désorganiser un système par leurs révélations, mais simplement le rendre transparent, abolir les secrets et informer outre les conséquences : “la vérité triomphe toujours” de l’expression populaire.
Autres que les lanceurs d’alertes ou que les journalistes titrés investigateurs, d’autres sont plus des reporters. Entre autre, on pourrait même les associés, par allitération, aux rapporteurs. Bien qu’ils cherchent des détails, des caractéristiques, leur rôle est plutôt d’informer en structurant pour faciliter la compréhension et marquer le lecteur. On semble “servir sur un plateau d’argent” les informations utiles au peuple.
De nos jours, même ceux qui peuvent être élus comme les “vrais” journalistes promulguant la diaphanéité de l’information et la transparence, sont fiables, d’autres le sont moins. A la demande de la clairvoyance du peuple sur les informations qui l’entoure, attention à ne pas être désinformé. Entre les médias et les chaînes brusques et sans filtre ou les réseaux sociaux, on ne peut pas être sur de ce qu’on lit, à moins de faire confiance à la revue présentée. Alors, si avant le rôle des journalistes était de se battre pour la liberté de la presse ou la liberté d’expression, voir dans les années 30 d’évacuer la censure, aujourd’hui, l’information de partout, notamment depuis Internet n’est pas essentiellement favorable. Le combat de ceux à qui on pense lorsqu’on écrit “journaliste” reste le même, promouvoir l’information.