Sergio Ramos, 36 ans, défenseur central : très loin de ses standards passés
Sergio Ramos a passé la majeure partie de la saison dernière à l’infirmerie. En 2022/2023, il joue enfin. Mais son association avec Marquinhos et/ou Danilo Pereira n’a pas été convaincante. La charnière centrale n’a pas gagné en assurance avec lui, avec 22 buts encaissés toutes compétitions confondues.
Si sa qualité de relance reste très bonne, sa gestion de la profondeur et sa défense en un contre un questionnent. Face à de l’adversité, il se trouve dépassé par la vitesse des attaquants les plus remuants. Contre Lens, l’ex-madrilène ne semblait tout simplement plus à la hauteur d’un match d’une telle intensité.
Il avait été préféré à Thiago Silva à sa signature, dans un rôle de défenseur expérimenté. La comparaison entre le niveau des deux joueurs, aujourd’hui, semble donner tort aux dirigeants parisiens. L’Espagnol devra vite retrouver son niveau européen avant la double confrontation contre le Bayern de Munich.
Marquinhos, 28 ans, défenseur central : une confiance en chute libre
Le patron de la défense qu’était Marquinhos la saison passée semble avoir disparu, lors du huitième de finale retour de Ligue des Champions, en mars dernier à Madrid. Depuis août, le central brésilien est fébrile. Malgré des performances loin d’être ridicules, il n’est plus le leader vocal qu’il était ces dernières saisons. C’est même Danilo Peireira qui a parfois endossé ce rôle en défense, pourtant milieu de terrain de formation.
Marquinhos manquait de repères dans une défense à trois. Mais le retour d’une charnière à deux ne l’a pas relancé. Coupé par le Mondial, il en est même revenu dans un état psychologique difficile (il manque son tir au but et contribue à l’élimination du Brésil en quarts). La défense centrale parisienne entame difficilement 2023, et pourrait être affectée par le mercato d’hiver.
Renato Sanches, 25 ans, milieu de terrain : dynamite à la mèche mouillée
Recruté pour 15 millions d’euros cet été, Renato Sanches peine à gagner sa place dans l’effectif du PSG. Son profil dynamique, capable de mettre une forte intensité au milieu de terrain, était pourtant très prometteur. Mais la santé du Portugais lui a encore fait défaut. Il manque 3 matchs pour une blessure à l’aine, 4 pour une commotion. Au total : seulement 3 titularisations, pour 11 entrées en jeu.
Le milieu offensif pourrait cependant avoir de nouveau sa chance dans les semaines à venir, alors que la question du milieu de terrain est toujours brûlante au PSG. Mais il devra retrouver sa condition physique, pour mettre bien plus de rythme sur son temps de jeu.
Fabian Ruiz, 26 ans, milieu de terrain : repositionnement intéressant, mais sans grand rendement
Au milieu de terrain, les années se suivent et se ressemblent au PSG. Le club de la capitale peine toujours à entourer Marco Verratti dans l’entrejeu. Et après la moitié de la saison, Fabian Ruiz n’a pas changé la donne. Titularisé pour la première fois à la 8e journée, l’ancien Napolitain est trop peu créatif dans le 3-4-3 de Christophe Galtier. C’est à partir de l’opposition contre l’OM, dans un milieu en losange, qu’il se montre le plus performant. Couvert par Verratti, un cran plus bas, il apporte plus d’équilibre au milieu, laissant Vitinha se projeter.
Mais même après ce repositionnement, Ruiz peine à se montrer. Peu inspiré offensivement, il n’abat pas un travail énorme à la récupération. Dans les airs, il ne remporte que 33 % de ses duels, pourcentage faible pour sa taille (1,89 m).
Hugo Ekitiké : insuffisant, puis de mieux en mieux
Vendu au PSG 36 millions d’euros en cas de seconde place à la fin de la saison, Hugo Ekitiké n’est pas encore un très bon retour sur investissement. Sur le front de l’attaque, difficile de se faire une place parmi Mbappé, Neymar et Messi, évidemment. Ses quelques apparitions au début de la saison sont mitigées, puisqu’il n’inscrit qu’en début novembre son premier but pour le club. Sur 7 titularisations en Ligue 1, il inscrit trois buts et délivre deux passes décisives.
Mais l’attaquant de 20 ans engendre de la confiance. Il marque trois buts pour autant de matchs contre Lens, Angers et Châteauroux (Coupe de France). Les enchaînements de matchs jusqu’à juin lui offriront du temps de jeu, et des occasions pour confirmer les espoirs placés en lui.