En 2023, les concurrents défieront treize manches sur cinq continents. Et après une intersaison intense sur le marché des pilotes, de nombreuses questions se posent. Ne vous inquiétez pas, beaucoup d’entre elles connaîtront leurs premières réponses cette semaine !
Pour Kalle Rovanperä, au moins, l’année s’ouvre dans une certaine familiarité. Il pilotera la même Toyota GR Yaris Rally1, avec laquelle il a remporté six rallyes en 2022 et qui arborera toujours le numéro 69 sur ses flancs.
Les nouveautés de la saison
Pour la première fois de sa carrière, le Finlandais âgé de vingt-deux ans devra défendre sa couronne en WRC, un titre dûment acquis pour devenir le plus jeune champion du monde des rallyes l’an dernier.
Kalle Rovanperä ne pouvait pas rêver de meilleurs équipiers cette semaine dans les Alpes. L’octuple champion du monde Sébastien Ogier, à nouveau engagé sur un programme partiel avec Toyota, connaît bien les ingrédients pour s’imposer au Monte-Carlo…
Le Gapençais visera une neuvième victoire record sur l’épreuve tandis qu’Elfyn Evans et Takamoto Katsuta complèteront le quatuor de Yaris alignées par le constructeur japonais.
« Je me sens bien avant le début de cette nouvelle saison », a affirmé Kalle Rovanperä. « Nous savons que ce ne sera pas facile de défendre nos titres. Nous avons vu que le niveau de compétition ne cesse de se relever. Donc nous devons aussi essayer d’élever notre niveau de jeu et continuer à attaquer fort. »
M-Sport Ford World Rally Team n’a pas célébré la moindre victoire depuis la dernière édition de ce rallye il y a déjà douze mois. Désireuse de renouer avec le succès, l’équipe a confié à Ott Tänak, champion du monde en 2019 et débauché chez Hyundai en décembre dernier, la délicate mission de mener ses troupes.
Otta Tanak, un pari gagnant ?
Le nouveau contrat d’Ott Tänak avec la structure britannique constitue un retour aux sources. M-Sport a façonné le début de sa carrière et Malcolm Wilson, le propriétaire de l’équipe, avait offert à l’Estonien sa première chance en tant que pilote officiel dès 2012. Il sera rejoint par le Français Pierre-Louis Loubet, dont les performances lors de ses apparitions en 2022 lui ont valu son premier contrat pour une saison complète dans la catégorie reine.
Hyundai Motorsport à la hauteur ?
En parallèle, Thierry Neuville entame sa dixième campagne consécutive pour Hyundai Motorsport. Déterminé à connaître la consécration cette année, le Belge est toujours redoutable comme en témoigne ses cinq deuxièmes places au classement général final.
Des changements sont toutefois à signaler chez Hyundai avec l’arrivée d’Esapekka Lappi au sein de l’écurie d’Alzenau. Le Finlandais fera ses débuts au volant de la Hyundai i20 N Rally1 et disputera la saison complète après avoir partagé une voiture avec Sébastien Ogier chez Toyota la saison passée. Toujours aussi expérimenté, l’Espagnol Dani Sordo se verra confier la troisième voiture de l’équipe.
Un rallye connu pour son incertitude
Avec les conditions météorologiques imprévisibles en montagne, les concurrents pourraient rencontrer de la neige, de la glace, du verglas et de l’asphalte sec en quelques kilomètres seulement. Choisir les bons pneumatiques sera donc un atout essentiel et, même si les prévisions ne suggèrent pas une édition enneigée, personne ne voudra se risquer à courir un faux sentiment de sécurité au Monte-Carlo.
Le Rallye Monte-Carlo a commencé hier soir sur la Place du Casino à Monaco. Les équipages affronteront dix-huit spéciales couvrant 325,02 kilomètres chronométrés avant l’arrivée dimanche après-midi.