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Parc des Princes : Comment sortir du bras de fer ?

Depuis près de huit ans, le Paris Saint-Germain est au cœur d’un bras de fer avec la mairie de Paris au sujet de la vente du Parc des Princes au club résident. Les deux partis se livrent une réelle bataille médiatique autour de l’avenir du stade de la Porte d’Auteuil. C'est devenu un sujet épineux qui divise le club et ses supporters. 

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© Icon sport
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Face aux immenses projets de modernisation des stades du Camp Nou, à Barcelone, ou du Santiago Bernabeu, à Madrid, le PSG aimerait à son tour rêver plus grand. En effet, les dirigeants souhaiteraient élargir le Parc des Princes de 48 500 à 60 000 sièges. Il est de fait actuellement classé, en termes de taille, à la cinquante-huitième place des stades européens. Ce projet d’agrandissement permettrait au club de la capitale d’augmenter considérablement ses recettes. Il bénéficierait de meilleurs revenus par la billetterie ou par des activités hors-match comme des visites ou d’autres événements ponctuels. D’après le quotidien l’Equipe, le Paris Saint-Germain serait prêt à céder 500 millions d’euros pour la réalisation de ces travaux d’élargissement ou de reconstruction du stade.

Un rachat impossible ? 

Néanmoins, les négociations avec la Ville pour un potentiel rachat n’avancent pas. En janvier 2023, Anne Hidalgo, pourtant favorable à une vente en 2014, avait déclaré que “le parc des princes n’est pas à vendre”. De plus, récemment, début février, le Conseil de Paris a réaffirmé la position de la maire de Paris en rappelant “l’appartenance du Parc des Princes au patrimoine de la ville”

Le départ comme alternative

Le Conseil de Paris a voté contre le principe d’une vente du Parc des Princes. Dès lors, le décuple champion de France envisagerait de quitter le stade, dont il est locataire depuis 1974. “C’est fini maintenant, on veut bouger du Parc des Princes. C’est trop facile de dire maintenant que le stade n’est plus à vendre. On sait ce que l’on veut, on a gâché des années à vouloir acheter le Parc”, a déclaré Nasser al-Khleaïfi, en marge du comité de l’UEFA à Paris. 


L’idée d’un déménagement pourrait ainsi se préciser. Plusieurs options sont envisagées comme celle du rachat du Stade de France, fort de ses 80 000 places. Le club parisien s’est déclaré candidat en juillet 2023 pour s’offrir le plus grand stade français et faire pression sur la mairie de Paris. Cependant aucun dossier n’a été déposé pour le stade de Saint Denis, dont le prix dépasserait le milliard d’euros avec les travaux de rénovation, comme l’expliquait l’Equipe.

Le Paris Saint-Germain étudierait aussi la piste de Montigny-le-Bretonneux, dans les Yvelines. En effet, le club aurait pour projet de construire une nouvelle enceinte proche du Vélodrome de saint Quentin en Yvelines. Le maire de la commune s’était d’ailleurs exprimé à ce sujet pour Le Parisien en janvier dernier : “Avant de choisir Poissy, le Paris Saint-Germain avait un temps envisagé la ville nouvelle pour l’installation de son centre d’entraînement. Aujourd’hui, la proximité entre le Campus PSG à Poissy et la commune du sud Yvelines, située à 25 km via l’A13 et l’A12, constituerait sans aucun doute un atout.” Selon Abdellah Boulma, quatre candidats seraient envisagés par la direction parisienne comme l’explique le journaliste sur X.

Une décision qui ne fait pas l’unanimité

Mais ce potentiel départ n’est pas du goût des supporters du club. En effet, l’emblématique Parc des Princes fait partie de l’histoire du club français et de son identité. Dans un communiqué publié le 9 février, le Collectif ultra Paris s’est alors clairement opposé à une relocalisation : “le PSG c’est le Parc des Princes et le Parc des Princes c’est le PSG. Nous n’envisageons pas être la génération qui aura vu le club quitter son antre de toujours.” Le feuilleton est sûrement loin d’être terminé. À suivre…

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