Une nouvelle polémique dans le football. Les propos tenus par Abdel Bouhazama, avant son match dimanche contre Montpellier, font parler d’eux après avoir été révélés au grand public. Alors que le SCO occupe la dernière place de Ligue 1 avec seulement 10 points au compteur, et semble condamnée à la relégation (Lire cet article de Pierre Gontard au sujet de la saison du Angers SCO : https://www.csactu.fr/la-malheureuse-saison-du-sco-dangers/), l’entraîneur Abdel Bouhazama est dans la tourmente en raison de ses propos qui ont précédé la rencontre à Montpellier (défaite 5-0) dimanche.
Abdel Bouhazama sur la sellette
L’entraîneur angevin a provoqué un grand malaise lors de sa causerie d’avant-match à Montpellier, dimanche avant la lourde défaite angevine (5-0). En voulant défendre la titularisation de son joueur Ilyes Chetti, accusé d’agression sexuelle et qui a reconnu les faits, l’entraîneur du SCO avait banalisé les faits. Dans la foulée, le club a d’abord démenti, imité par Abdel Bouhazama, dans la journée de lundi. Ce mardi, une réunion de crise s’est tenue au club d’Angers après les propos déplacés tenus par l’entraîneur Abdel Bouhazama
Les supporters angevins ont réagi, ce mardi, après la révélation de ces propos choquants. Ils ont demandé le départ de l’ancien directeur du centre de formation. Propulsé sur le devant de la scène d’abord comme intérimaire, puis confirmé dans ses fonctions le 5 janvier 2023.
Une tentative de calmer les tensions
Contacté par l’AFP, le directeur de la communication du club, Mohamed Sifaoui, a cherché à éteindre la polémique. Pour lui, les propos du coach, « appréciés de manière décontextualisée sont inacceptables et condamnables, mais analysés dans leur contexte de causerie d’avant-match, ils relèvent plus d’une maladresse et d’une goujaterie ».
Ses explications n’ont pas apaisé la situation. En interne, de nombreuses voix réclament sa tête. Ce mardi matin, l’adjoint aux Sports de la mairie d’Angers, Charles Diers, ancien joueur du SCO qui participa à la remontée du club dans l’élite en 2015, est monté au créneau sur les réseaux sociaux pour critiquer ces propos : « Un coach de Ligue 1 ne peut pas s’exprimer ainsi. Un éducateur ne peut pas parler comme ça. Un homme ne devrait pas tenir de tels propos. »
Mais le dimanche noir d’Angers ne s’arrête pas là. Toujours lors de son discours d’avant-match, le coach aurait présenté Paul Bernardoni, son gardien de but et Sada Thioub, son attaquant international sénégalais, comme des « chats noirs ». La raison est que ces deux joueurs ont connu la descente précédemment avec l’AS Saint Etienne…