Qualifié en cinquième position, Bagnaia ne peut résister au départ canon des KTM de Jack Miller et Brad Binder. Mais derrière, l’accrochage entre Fabio Quartararo et Miguel Oliveira, force la direction de course à sortir le drapeau rouge.
Le pilote Portugais est immédiatement transféré au centre médical du circuit et souffre d’une luxation à l’épaule gauche.
Le second départ voit à nouveau l’envol parfait des KTM. Francesco Bagnaia, désireux de ne pas voir son ancien coéquipier s’échapper davantage, décide d’attaquer. Une bataille s’engage alors entre les trois hommes de tête.
Après un dépassement sur Miller, Binder occupe la tête de la course. De l’autre côté, Bagnaia, toujours à l’attaque, tente un dépassement osé sur le pilote Australien. Déstabilisé par cette action, Miller perd deux places au profit du pilote Ducati et Jorge Martin (Pramac).
La manœuvre du pilote Italien n’est alors pas du goût de la direction de course qui le contraint à rendre la position. Malgré cet incident, Pecco parvient à dépasser les deux KTM pour s’emparer de la victoire.
Cette victoire permet au natif de Turin de se relancer après deux abandons successifs lors des deux dernières courses et en profite pour reprendre la tête du championnat à son compatriote, Marco Bezzechi.
Le cauchemar tricolore !
Après sa chute au second virage, Fabio Quartararo parvient à reprendre la piste malgré une vive douleur à la jambe droite. Avant même le nouveau départ, le Français est pénalisé d’un long lap. Le pilote Yamaha s’exécute à l’occasion de la cinquième boucle mais sort des limites de la pistes en effectuant sa pénalité.
Cette erreur coûte cher à Quartararo, il est à nouveau pénalisé d’un long lap pour ne pas avoir correctement effectué le précédent. Le Niçois sert alors sa seconde pénalité au septième tour et chute à la seizième position. Le champion du monde 2021 profite malgré tout des faits de courses pour remonter et franchir la ligne d’arrivée en dixième position.
Qualifié 8e, Johann Zarco réalise un bon départ et se retrouve rapidement à la poursuite des leaders. A la mi-course, le Français est le pilote le plus rapide en piste. Le Cannois pointe en cinquième position au quinzième tour et son rythme lui permettait alors d’être un prétendant sérieux pour le podium. Mais le pilote Pramac chute subitement au 18e tour.
Une direction de course trop sévère ?
C’est la question que de nombreuses personnes se posent. Nombre de décisions prises par les commissaires lors du Grand Prix d’Espagne ont été jugées trop « sévères ». La direction de course a été accusée de trop facilement distribuer de long lap et autres décisions pour de simples « faits de courses ».
Lors du Grand Prix, les Yamaha de Franco Morbidelli et Fabio Quartararo ont été pénalisées d’un long lap. En parallèle, le champion du monde 2022, Francesco Bagnaia à lui aussi été contraint de se soumettre aux exigences des commissaires.
Une question qui fait encore débat, affaire à suivre…
Coup dur pour Bastianini !
Un retour de courte durée pour Enea Bastianini ! Après avoir été déclaré apte à piloter et avoir participé aux FP1 et FP2, le pilote Ducati est pris de douleurs à l’épaule droite, l’empêchant de pouvoir poursuivre son week-end de course. Il souffre encore de son accident survenu à Portimao, lors du premier Grand Prix de la saison.
Après son abandon au Portugal puis son absence en Argentine et aux Etats-Unis, le nouveau pilote Ducati n’a jamais vu l’arrivée d’une seule course cette saison. L’Italien espère être de retour pour le Grand Prix de France.
Bastianini fait partie de la longue liste de pilotes blessés comme Marc Marquez (Honda) ou encore Pol Espargaro (GasGas). De plus, Oliveira pourrait à nouveau s’ajouter à la liste si sa blessure ne lui permet de concourir au Mans.
Les pilotes se retrouveront le 14 mai prochain sur le circuit Bugatti pour le Grand Prix de France…