La fin du mercato hivernal approche à grands pas. Parmi les clubs les plus dépensiers sur le marché des transferts, Chelsea attire plus l’attention que nulle autre. Le club londonien a dépensé sans compter : près de 500 millions de dollars depuis cet été. Ces nouveaux joueurs auront pour mission d’apporter de la joie aux supporters anglais. Les Blues sont bloqués dans le ventre mou du championnat anglais. Ces nouvelles arrivées vont-elles enfin permettre à Chelsea de retrouver son niveau des dernières années ?
Une instabilité directionnelle
Depuis son rachat par le milliardaire Todd Boehly en mai dernier, Chelsea a vu son effectif s’accroître considérablement. En dépensant près de 500 millions d’euros en deux mercatos, le club londonien s’est offert 14 recrues en une saison. Ces sommes astronomiques peuvent donner de l’espoir aux supporters après une première partie de saison bien décevante.
Pointant à une anonyme dixième place, les Blues comptabilisent 8 victoires pour 5 nuls et 7 défaites à la mi-saison. La faute en partie à un recrutement basé autour du plan de jeu de Thomas Tuchel. Mais le champion d’Europe 2021 s’est vu démis de ses fonctions dès septembre par sa direction. C’est l’Anglais Graham Potter qui l’a remplacé. Et malgré son expérience de la Premier League, le technicien n’a toujours pas trouvé la bonne formule pour gagner de manière régulière.
Les recrues hivernales
Pour remédier à ce changement de plan de jeu, le propriétaire de Chelsea a sorti les grands moyens cet hiver en accueillant plusieurs recrues.
En tête, l’Ukrainien du Shakhtar Donetsk, Mykhaïlo Mudryk. Arrivé pour un montant approchant les 100 millions d’euros, l’attaquant a été l’objet de bien des convoitises cet hiver. C’est Arsenal qui était parti pour le recruter à un prix démentiel. Or, comme bien souvent, ce sont les propriétaires de Stamford Bridge qui se sont montrés les plus offrants. Ils ont réussi à convaincre le jeune espoir de venir.
Outre le jeune Ukrainien, le club londonien est venu chercher des recrues dans notre championnat national : la Ligue 1. En recherche d’un défenseur central pour suppléer Thiago Silva, les Blues se sont attachés les services du défenseur de l’AS Monaco Benoît Badiashile, pour 40 millions d’euros. Bien qu’une nouvelle fois coûteuse, cette arrivée comble un manque défensif cruel au sein de l’effectif anglais.
Et après le Monégasque, c’est le latéral droit lyonnais Malo Gusto qui rejoint les rangs de Chelsea. En quête d’un nouveau défi, le prometteur Lyonnais a signé pour 35 millions d’euros. Cette signature est un choix d’avenir pour Chelsea. Afin de lui faire gagner plus d’expérience pour la suite, le club londonien l’a prêté dans la foulée à son club formateur. Afin qu’il y termine la saison.
En quête d’un nouvel attaquant, Chelsea a été malin en s’attachant les services du buteur portugais Joao Felix. Bénéficiant d’une grosse côte de popularité après sa Coupe du monde réussie, le joueur de l’Atlético de Madrid a déposé ses valises dans le Nord de Londres. Afin de découvrir un nouveau championnat. Une découverte qui ne s’est pas déroulée sous les meilleurs hospices, puisque lors de son premier match, le portugais s’est vu sanctionner d’une exclusion et de deux matchs de suspension pour un tacle non maîtrisé.
Enfin, après toutes ces recrues phares, le club londonien ne compte pas s’arrêter là. Le club vient de réaliser le plus gros transfert de l’histoire de la Premier League. Il s’agit de l’Argentin fraîchement élu meilleur joueur de la Coupe du monde, Enzo Fernandez. Joueur de Benfica jusque dans les dernières heures du mercato, l’attaquant a passé sa visite médical en express puis signé, contre une somme supérieure à 120 millions d’euros. Démentiel !
Fort d’un recrutement XXL, Chelsea sera attendu au tournant pour enchaîner les bons résultats en championnat. Mais également sur la scène internationale. Le résultat de la double confrontation contre Dortmund en huitième de finale de la Ligue des Champions s’annonce déterminant quant à la suite de la saison. Ce qui pourrait déjà installer Graham Potter sur un siège éjectable, surtout quand on connaît la patience des dirigeants de Chelsea à l’égard des entraîneurs.
