Comics, ou films, qui est Stan Lee ?
Les films de l’univers Marvel sont basés sur des comics du nom de la franchise. Ce nom désignant des bandes-dessinées de science fiction américaine est un anglicisme. Nous connaissons le très célèbre et défunt Stan Lee. Scénariste, éditeur de comics et père d’un grand lot de supers héros.
Né en 1922, il a donc grandi durant le siècle de guerres et décisions politiques majeures changeant l’ordre mondial. Ce sont ces situations qui donneront la caractéristique première de Stan Lee, auto-surnommé Stan The Man. Il se démarque par sa spécificité à donner des nouveaux enjeux au monde héroïque. Il attribue des problématiques familiales, financières, sentimentales. Mais il prend en compte les personnages avec leurs caractères, leurs environnements et leur âge. En adaptant chaque problématique, il permet aux lecteurs de se retrouver véritablement. L’objectif n’est pas de créer des héros porteurs d’espoir pour les jeunes enfants durant ce siècle éprouvant, mais de donner envie de se différencier, de marquer les esprits avec des situations frôlant la crédibilité.
Les Quatre Fantastiques est donc le premier grand succès de Stan Lee. Ils deviennent la plus longue série éditée par Marvel, jusqu’en 2011. C’est donc cette oeuvre qui propulse Marvel sur le devant de la scène. Cela permet de voir la naissance des non moins classiques :
Hulk, Thor et Spider-Man en 1962. Puis ils décident de créer des collectivités l’année suivante. « X-Men » et « Avengers » sortent alors en 1963, accompagnant Doctor Strange et Iron-Man.
L’âge d’argent des Comics.
Les années 1960 sont surnommées l’âge d’argent des comics. Cet engouement autour de la bande-dessinée de science-fiction est bien réel, à cette période où la télévision n’était encore que très peu popularisée. Les jeunes générations n’avaient pas d’autre choix que de se plonger dans ce monde imagé.
Mais, soyons clairs, les super-héros n’étaient pas une recette classique constante. En effet cette période les remis à nouveau au goût du jour, car délaissés depuis plusieurs années déjà. Cet âge d’argent voit une révolution arriver. Les techniques de création des personnages, de nouvelles règles s’imposent dans le fantastique et évidemment d’anciennes se détruisent. Les œuvres classiques se multiplient et les variantes se démarquent. Les personnages se croisent et interagissent, les univers sont nombreux et fusionnent ou se confrontent. C’est une véritable mine d’or de possibilités et de créations.
L’âge d’or des comics.
Cette période précède l’âge d’argent et se situe au moment de la création de Superman. Ce dernier, archétype du super-héros puissant, sans faiblesses. Mais cet âge manque de qualité en termes de dessin ainsi que de fond. La période s’étendant de 1938 à 1954 est donc supplantée par la Seconde Guerre Mondiale et les conflits qui l’entourent.
Ce ne sont plus des dessins fantastiques mais bien des messages porteurs de propagandes. S’y trouvent des idéaux politiques et militaires et un nationalisme qui se reflètent dans la culture populaire actuelle. Cette période des États-Unis d’Amérique à marqué la chair tout autant que l’esprit. C’est ce qui a façonné les mentalités et les goûts des populations.
Ce secteur prend un tout autre essor en 1941, année marquant l’entrée en guerre des États-Unis. Comme dit plus haut, les super-héros patriotiques attirent un important lectorat, dont de nombreux militaires envoyés sur le front.
Vous aurez tous en tête le très célèbre comics et super-héros Captain America aka Steve Rogers.
Tout du long des histoires, les personnages de cette période servent un intérêt politique bien particulier. Celui de la lutte contre le nazisme et le communisme par un nationalisme prônant l’héroïsme du peuple américain. Des déformations historiques permettent alors un encouragement utopique des troupes. Les jeunes enfants voient leurs soldats comme de véritables héros et entraînent leurs parents à participer à l’effort de guerre.
Véritable outil de propagande, les comics sont devenus une arme de soft power puissante.
Engagement réel ou bien sur-médiatisation ?
La franchise a réalisé pas moins de 27 films à grand succès depuis 2008. Ensuite, 24 séries sur plusieurs plateformes comme Netflix et évidemment Disney+ pour les plus récentes.
Les supers-productions comme “Avengers” sont attendues et font partie des projets les plus secrets. Plusieurs scripts ont été écrits pour brouiller les pistes. Parfois les acteurs n’étaient pas au courant de la nature des scènes qu’ils jouaient.
Aussi récompensé, c’est le film “Black Panther” qui va gagner les premiers Oscars de la franchise. La 91e cérémonie des Oscars récompense le film dans les catégories des meilleurs costumes, meilleure musique originale et meilleurs décors.
Deuxième plus gros succès de l’année au box-office mondiale en 2018, il a raflé plus d’1,3 milliard de dollars.
La super production a fait apparaître plus de 215 personnages, ce qui appuie la notoriété de la profondeur de son catalogue. Tout un chacun est représenté. Dernièrement, le blockbuster “Shang-Chi et la Légende des Dix Anneaux”, a rencontré un franc succès. Il met en avant la culture chinoise et les dangers de la perte de son identité. Les touches sino-américaines font de ce film un exemple moderne de ce qu’est le mix de deux cultures.
C’est aussi des records mondiaux.
Avec 3 348 471 entrées en France, « Avengers Endgame » établit le record de la franchise. Clap de fin tant attendu de la phase 3, la recette s’élève actuellement à 2 797 800 564 $.
Pour ce même film, Marvel a alloué 200 millions de dollars de publicité partout dans le monde. Rappelons que c’est 15 millions de plus que le précédent record détenu par le dernier Jurassic World (« Fallen Kingdom »).
La recette globale de la franchise s’élève à 17 milliard de dollars pour les 21 premiers films.
Autre chiffre fou, 7 productions Marvel ont atteint la symbolique recette à 9 chiffres. Seulement 38 films dans l’Histoire du cinéma ont atteint ce palier. Marvel représente donc 18.42 % des plus grands succès planétaires.
Les Phases Marvel.
La Franchise se démarque par cette volonté de lier ses histoires pour en créer une seule. C’est un univers unique dans un monde héroïque connecté. Il existe donc 4 phases qui se découpent selon la chronologie des sorties des films.
Actuellement, depuis la fin d’”Avengers Endgame” et le lancement de la série « WandaVision », la franchise se trouve dans la 4e phase.
Les débuts des phases sont caractérisés par des “origin-story” qui mèneront à des collectivités pour les terminer.
Voici les différentes phases du MCU ( Marvel Cinematic Universe ) :
- Tout d’abord , de 2008 à 2012. Phase 1 : Iron Man, l’Incroyable Hulk, Iron Man 2, Thor, Captain America: First Avenger et The Avengers.
- Ensuite de 2012 à 2015. Phase 2 : Iron Man 3, Thor: le Monde des Ténèbres, Captain America: Winter Soldier, Les Gardiens de la Galaxie, Avengers: l’Ère d’Ultron et Ant-Man.
- Ensuite de 2016 à 2019. Phase 3 ( 2016 – 2019 ) : Captain America: Civil War, Doctor Strange, Les Gardiens de la Galaxie vol.2, Spider-Man: Homecoming, Thor Ragnarok, Black Panther, Avengers: Infinity War, Ant-Man et la Guêpe, Captain Marvel, Avengers: Endgame et Spider-Man: Far From Home.
- Et enfin, à partir de 2020. Phase 4 : WandaVision, Falcon et le Soldat de l’Hiver, Black Widow, Loki, Shang-Chi and the Legend of the Ten Rings, What If, Ms. Marvel, Eternals, Hawkeye, Spider-Man: No Way Home.
Ces productions feront partie de cette phase mais ne sont pas encore sortis. She-Hulk, Doctor Strange in the Multiverse of Madness, Moon Knight, Thor: Love and Thunder, Secret Invasion, Black Panther: Wakanda Forever, Ironheart, The Marvels, Armor Wars, Ant-Man: Quantumania, Les Gardiens de la Galaxie Holidays Special, Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3, I Am Groot, Blade, et Fantastic Four.
Les films de la franchise Marvel sont devenus des incontournables dans la culture populaire.