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Lorsque l’écologie rencontre le sport automobile

Avec le réchauffement climatique, les sports mécaniques sont beaucoup critiqués pour leurs empreintes carbones. Aujourd’hui, nous allons nous intéresser à l’Extreme E.

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Qu’est-ce que l’Extreme E ? 

En projet depuis 2018, l’Extreme E voit sa première saison en 2021. C’est un championnat visant à sensibiliser à la cause du réchauffement climatique tout en promouvant le sport automobile. Mais réchauffement climatique et sport automobile ne vont pas ensemble me diriez-vous. Cependant, tout comme le championnat du monde de Formule E, les gros SUV sont entièrement électriques. Les lieux de courses sont choisis afin de sensibiliser sur les dangers du réchauffement climatique. C’est pourquoi, les écuries se sont déplacées dans le désert saoudien, en Italie ou bien encore le Chili. 

On retrouve alors cinq objectifs pour le championnat :

  • Promouvoir une plus grande responsabilité environnementale
  • Réduire l’impact climatique global du sport
  • Utiliser la plateforme pour éduquer à l’action climatique
  • Promouvoir une consommation durable et responsable
  • Plaidoyer pour l’action pour le climat à travers les communications.

De plus, l’objectif final est de se rapprocher de zéro au niveau de l’empreinte carbone. De ce fait, les écuries se déplacent en bateau spécialement conçu pour supporter toutes les infrastructures mais aussi pour pouvoir réaliser des recherches avec une équipe de scientifique. S’ajoute à ca le nombre de personne accompagnant les pilotes : un ingénieur et cinq mécaniciens, soit 8 personnes par écurie.

Chaque saison, la direction de l’Extreme E essaye de trouver des solutions afin de réduire encore plus son empreinte carbone. 

Un monstre allant jusqu’à 630 chevaux

Les Odysseys de toutes les équipes

Pour se frayer un chemin sur la glace de l’Antarctique ou bien le désert saoudien, l’Extreme E présente alors l’Odyssey. Les batteries fournis par Williams Advanced Engineering peuvent supporter 400 kW soit 550 chevaux. Celles-ci peuvent etre pousser jusqu’à 470 kW donc 630 chevaux selon la configuration. Le 0 à 100 km/h est expulsé en 4’’5 tout en trainant les 1.780 kg du mastodonte.

Toujours dans l’écologie, la carrosserie de la voiture est composée de fibre de lin qui, par rapport à une fibre de carbone, permet de réduire l’empreinte carbone de 75 %. Tout ça en respectant les normes de sécurités de la FIA. 

Mais sous quel format ? 

Les X prix se déroulent sur deux jours. Le samedi, c’est qualification. Celles-ci se décomposent en deux tours de sprint (contre la montre) afin de déterminer ensuite la Q2. En effet, en Q2 nous allons retrouver deux poules composés de la manière suivante : 

  • Poule 1 : premier / troisieme / cinquième / septième et neuvième de la Q1
  • Poule 2 : deuxième / quatrième / sixième / huitième et dixième de la Q1 

Les pilotes vont recevoir des points pour la Q1 allant de 10 points pour le premier et 1 petit point pour le dixième. 

Au terme de la Q1 et de la Q2, le classement de deux qualifications sont pris en compte pour ensuite déterminer les demi-finales. De plus, une « Crazy Race » sera mise en place le lendemain en même temps que les demi-finales afin de créer une chance de repêchage pour l’un des 4 derniers pilotes. 

Le dimanche, seul les deux premiers de chaque demi-finales sont qualifiés pour la finale. Le premier pilote de la « Crazy Race » est lui aussi convié aux hostilités.

Les Odysseys en pleine course avec RXR en tête

En finale, le résultat de la course détermine les 5 premiers. Le plus rapide du Continental Traction Challenge entre les 3eme de la demi-finale 1 et 2 prendra la 6eme place. Le reste de la grille est determiné avec le résultat de la crazy race. 

Les points sont attribués comme le barème de Formule 1 c’est-à-dire 25 / 18 / 15 / 12 / 10 / 8 / 6 / 4 / 2 et 1. S’ajoute à ces points, 5 points bonus pour le gagnant du Continental Traction Challenge. Ce challenge est en fait un secteur chronométré sur l’ensemble du week-end. Les pilotes ayant été les plus rapides en moyenne sur ce secteur remporte les 5 points bonus. On se rapproche du point bonus attribué en F1 pour le meilleur tour en course. 

Au total, les courses s’effectuent sur 14 km. Les équipages sont composés d’un homme et d’une femme qui peuvent s’affronter les uns contre les autres. Un changement de pilote doit obligatoirement se faire après le premier tour. De plus, il existe une possibilité d’activer un boost par tour et par pilote afin de gonfler la puissance du véhicule.

Des légendes derrière ces écuries

ABT Cupra XE 

ABT, préparateur mais aussi grand gagnant en DTM et en Formule E, s’associe avec Cupra.  Mondialement connu pour délivrer des modèles routiers sportifs et électriques. En pilote, on retrouve Clara Andersson pilote en World RX (championnat de rallyecross), anciennement dans l’écurie XITE Energy Racing. À ses côtés, Nasser Al-Attiyah, pilote du Qatar. 

Acciona / Sainz XE Team 

Première equipe à boucler le Rallye Dakar avec un véhicule électrique, Acciona s’associe à Carlos Sainz pour ce championnat du monde. Derrière le volant, c’est Laïa Sanz, 13 fois championne du monde de Trial, 5 fois championne du monde d’enduro et a terminé le Dakar 10 fois. Sanz passe de deux à quatre roues avec l’Extreme E. A ses cotes, Carlos Sainz, champion du monde WRC en 1990 et 1992 et vainqueur du Dakar en 2010/2018 et 2020. Père du pilote Ferrari Carlos Sainz Jr.

Genesys Andretti United Extreme E 

Deux légendes du sport automobile s’associe : Andretti Autosport et United Autosport. Engagée sur plusieurs championnats comme l’Indycar Series, la Formule E mais aussi dans des catégories de prototypes, les deux grands noms ont des titres à en faire rougir leurs adversaires : vainqueurs en Indycar séries, a Indianapolis pour Andretti et de l’autre côté, on peut citer des victoires aux 24h du Mans, du titre de champion du monde d’endurance ou encore en European Le Mans Series. Pour piloter leur 4×4, on peut compter sur Catie Munnings brillante pilote britannique de Rallye. Timmy Hansen, pilote en World RX et champion du monde World RX Drivers en 2019. 

JBXE

Derrière cette écurie, nous retrouvons le champion du monde de F1 2009 : Jenson Button. D’abord pilote dans son ecurie, il laisse la place a deux autres pilotes. Haddad Hosas, pilote norvégienne qui a participé au championnat norvégien de rallye Cross en 2021. Elle fut aussi pilote de réserve pour l’écurie Véloce Racing la saison dernière. A ses côtés, c’est le jamaïcain Fraser McConnell. Cette sensation jamaïcaine impression en 2021 avec notamment une victoire en RallyeX Nordic battant le quadruple champion du monde Johan Kristofferson au Danemark. 

Neom Mclaren Extreme E

Cette fois-ci c’est Mclaren qui rejoint les rangs d’Extreme E, constructeur  mondialement connu notamment en F1. Pour honorer le blason anglais, McLaren peut compter sur Emma Gilmour. D’abord dans l’écurie Veloce Racing la saison dernière, Gilmour est aussi connue pour son expérience en Rallye, rallycross ou encore rallycross country. À ses cotes, c’est Tanner Froust, quadruple champion américain de rallycross. Il détient aussi des records du monde comme le record de vitesse en salle pour Top Gear USA. 

N°99 GMC Hummer EV Puce Ganassi Racing

Chip Ganassi en quelques chiffres c’est 21 championnats gagnés, 240 victoires dont 5 victoires sur l’épreuve mythique des 500 miles d’Indianapolis. On retrouve au volant : Prix Sara, championne nationale à 19 reprises sur deux roues mais aussi cascadeuse professionnelle pour la télévision et le cinéma. A ses cotes c’est RJ Anderson, deux fois champion du Baja 1000. 

Rosberg X Racing

Sous la direction du champion du monde 2016, l’écurie fut créée par Nico Rosberg. Cette écurie est une évolution de l’équipe Rosberg, créée par le père : Keke Rosberg. Au volant, Mikaela Ahlin-Kottulinsky, première et unique femme a avoir remporté des courses dans le championnat scandinaves de voiture de tourisme. Elle est aussi pilote d’essais pour Continental. Elle finira troisieme lors de la première saison d’Extreme E sur JXBE. Côté masculin, on retrouve Johan Kristoffersson, triple champion en titre de rallycross. 

Veloce Racing 

Co-fondé par l’équipe Esport mondialement connu Veloce Esports, cette équipe peut bénéficier de l’aide de Jean-Eric Vergne mais aussi d’Adrian Newey. Niveau pilotage, on retrouve Molly Taylor, championne de la première saison d’Extreme E sur RXR au coté de Johan Kristoffersson. Elle est la première femme australienne à piloter lors du Dakar en 2022. Kevin Hansen, son coequipier à piloter lors du championnat du monde de Rallyecross où il remportera beaucoup de victoires. Il finira lui aussi troisieme du championnat en 2021 avec l’équipe JXBE. 

X44 Vida Carbon Racing 
Loeb et Gutierrez pur X44

44 comme le chiffre sur sa monoplace, Hamilton est le fondateur de cette écurie. Pour faire rayonner ce numero 44, il peut faire confiance à Cristina Gutierrez premiere femme espagnole à terminer le Dakar. On retrouve l’homme le plus titré dans l’histoire du sport automobile : Sébastien Loeb avec ses 9 titres de champion du monde des Rallyes avec 79 victoires individuelles en WRC. 

Xite Energy Racing 

Boisson énergisante et aussi fournisseur officiel du championnat, cette écurie est composée de Tamara Molinaro, pilote sur cette même écurie en 2021. Elle sera accompagnée du pilote argentin Ezequiel Companc, pilote d’endurance avec notamment cinq victoires au volant d’une Ferrari du team AF Corse. 

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