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Ligue 1 : L’OL en grand danger ?

Vendredi dernier, John Textor, propriétaire de l’OL, et Laurent Prud’homme, directeur général de l’OL, avaient rendez-vous avec la DNCG pour présenter la situation économique de l’OL. Une réunion qui a débouché sur de fortes sanctions de la part du gendarme financier du football français envers le septuple champion de France.

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La DNCG a fortement sanctionné l’OL

À la sortie de son entrevue avec la DNCG (Direction nationale du contrôle de gestion)le boss de l’OL, John Textor, avait assuré face à la presse que « la réunion s’était bien passée ». L’espoir d’être autonome sur le mercato hivernal afin de s’assurer une deuxième partie de saison était permis. Mais la DNCG a très vite douché les espoirs lyonnais.

En plus de l’interdiction de pouvoir recruter lors du mercato d’hiver, l’OL s’est vu rétrogradée en deuxième division à titre conservatoire. Une des sanctions les plus craintes par les clubs dont les finances sont fragiles. C’est la première fois que l’OL connaît cette sanction depuis qu’il est présent dans l’élite du football français (montée en première division en 1987). La DNCG avait déjà infligé cette sanction au LOSC en 2018 avant de maintenir le club en Ligue 1 quelques mois plus tard.

Déjà limité dans ses mouvements lors du mercato estival de 2023, l’OL va devoir s’habituer à se serrer la ceinture dans les prochains mois, voire prochaines années. Selon L’Équipe, la DNCG attendrait des efforts concrets de la part de John Textor. Au total, l’OL doit renflouer ses caisses avec un apport entre 150 et 200M, une somme loin d’être négligeable au vu des finances du club rhodanien.

Quelles solutions pour l’OL ?

John Textor s’est voulu rassurant le lendemain en conférence de presse malgré l’urgence de la situation. Il a notamment reproché le fonctionnement de la DNCG et a avoué préférer le gendarme financier anglais. Dans une longue conférence de deux heures John Textor a avancé plusieurs solutions afin que l’OL puisse faire face à sa situation. Il compte notamment sur la mise en bourse américaine d’Eagle Football Group, anciennement OL Group, et assure avoir le soutien de plusieurs grandes banques américaines. Ensuite, le propriétaire de l’OL cherche à vendre ses parts dans son club présent en Angleterre Crystal Palace. Selon RMC Sport l’américain aurait reçu une offre de 270M pour racheter ses parts correspondant à 45% du total des parts du club londonien.

Le club possède une masse salariale beaucoup trop importante comparée aux autres grosses écuries de Ligue 1. Selon Capology, la référence en matière salariale des clubs, l’OL accuse une masse salariale de 71M€ annuelle. L’AS Monaco en accuse une de « seulement » 52M€ annuelle, 41M pour le LOSC ou encore 26M pour le Racing Club de Lens. Seul l’OM est dans les environs des finances lyonnaises avec 70M€ de masse salariale. Seul le PSG, sous pavillon qatari, est loin au-dessus avec 208M€ de masse salariale.  

L’OL doit donc impérativement diminuer sa masse salariale. John Textor s’est exprimé sur le sujet : « Nous devons diminuer notre masse salariale, c’est un fait. On vise de la faire passer de 128M à 74M. » Une baisse d’une cinquante de millions qui serait bien vue et encouragée par la DNCG.

L’OL s’est relancé sportivement depuis l’année dernière. Une cinquième place chipée au Racing Club de Lens lors de la dernière journée ainsi qu’une finale de Coupe de France ont conclu une saison historique sur l’aspect du moral et des émotions pour les supporters. Mais l’OL, qui a retrouvé l’Europe après deux saisons, reste encore dans le flou sur son avenir.

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