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L’antichambre de la Formule 1 : la Formule 2

Souvent perçu comme pépite d’or pour les écuries en F1, la Formule 2 regorge de talents essayant de prouver leurs valeurs aux grandes instances. 

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Le Français Théo Pourchaire pépite d'or pour les écuries F1
Un règlement technique proche de la Formule 1 

Les monoplaces de Formule 2 possèdent des châssis Dallara entièrement en carbone. Au niveau de la motorisation, on retrouve tout comme en F1, un V6 turbo avec 620 chevaux. Cependant, le système hybride n’est pas intégré dans la motorisation. 

On retrouve tout comme en Formule 1, le DRS sur l’aileron arrière, le halo comme sur toutes les monoplaces de nos jours. La Formule 2 a été la première monoplace à intégrer les jantes de 18 pouces avant la F1. Ce système fut mis en place, afin de mieux comprendre le comportement et ainsi faciliter l’arrivée de cette innovation en F1. 

Mick Schumacher au volant de sa Prema en 2020

Afin de vraiment révéler le pilotage de ces jeunes pilotes, on parle alors de course mono modèle, c’est-à-dire que tous les pilotes ont les mêmes spécifications sur leur voiture. Il n’y a que le réglage qui change d’un pilote à un autre.  

Le format de week-end est différent de celui de la Formule 1. Il n’y a qu’une seule séance d’essais libres le vendredi et celle-ci est de 45 minutes. Plus tard dans la journée, en général après les deux séances d’essais libres de Formule 1, les Formule 2 s’élancent pour 30 minutes de qualifications. 

Le lendemain, les pilotes vont courir une course sprint de 45 minutes maximum. Et pour terminer, on retrouve une course principale le dimanche matin avant la course de F1. Sur cette course, un arrêt au stand est obligatoire et la durée de celle-ci est de 60 minutes maximum. 

Les filières académiques des écuries 

C’est le gros plus de cette formule de promotion. Beaucoup d’écuries comme Ferrari, Williams, Alpine ou encore Sauber possèdent une filière de jeunes pilotes leur permettant d’avoir une aide financière, mais aussi un projet professionnel pouvant aller jusqu’en Formule 1. Malheureusement, c’est aussi un gros point noir de la Formule 2, puisque la Formule 1 est aujourd’hui vraiment bloquée au niveau des baquets. 

Une règle est aussi très importante en Formule 2 : le champion en titre ne peut continuer à rouler dans le championnat. 

Actuellement, Felipe Drugovich (champion 2022) vient de signer pour le nouveau programme de jeunes talents d’Aston Martin. En 2021, Oscar Piastri a gagné en étant rookie. Aujourd’hui, il était dans la filière d’alpine, mais son contrat a pris fin et il se dirige vers un baquet chez McLaren en F1 la saison prochaine.

2020, c’est le sacre de Mick Schumacher, actuellement pilote chez Haas et pilote dans la Ferrari Driver Académie jusqu’à la fin de l’année. En 2019, c’est Nyck De Vries qui s’est hissé sur la plus haute marche du championnat. Il fait partie du programme de Mercedes et est devenu champion de Formule E en 2021. Aujourd’hui il fait plusieurs séances d’essais pour différentes écuries et a marqué ses premiers points en Formule 1 lors du week-end à Monza avec Williams.

Pour terminer, en 2018, c’est Georges Russell qui s’impose. Toujours dans la filière Mercedes, il est aujourd’hui pilote Mercedes avec Lewis Hamilton.  

Norris, Albon et Russell lors d’une conférence de presse en 2018

Nous pouvons citer d’autres pilotes non champion comme Albon, Norris, Zhou qui viennent eux aussi de la Formule 2. 

Le championnat 2022

Cette année, le championnat était très disputé avec notamment une bataille sur le haut du classement entre Théo Pourchaire et Felipe Drugovich. Le pilote français n’a pas pu vaincre le pilote brésilien avec beaucoup d’abandons notamment pour des soucis mécaniques. Le français évoque tout de même son futur sur France Racing.

« C’est ma dernière saison de F2, c’est sûr. Je ne referai pas une saison. Financièrement, ça ne sera pas possible. Ce n’est pas une bonne solution. Deux saisons dans un championnat, c’est suffisant pour un pilote ».  

Théo Pourchaire
Le classement des pilotes 2022

Pour terminer, nous portons toujours dans nos cœurs le jeune talent français Antoine Hubert. Décédé lors d’un tragique accident en 2019. Il reste dans les mémoires de tous les pilotes, mais aussi de tous les fans de sports automobiles. 

Voir aussi : https://www.csactu.fr/f1-un-mercato-complique-pour-2023/

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