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Jeux Olympique de Tokyo 2021 : qui seront nos porte-drapeaux ?

C’est officiel, les athlètes qui succéderont à Teddy Riner, porte-drapeaux aux JO de Rio en 2016, seront la judokate Clarisse Agbegnenou et le gymnaste Samir Aït Saïd. Pour les Jeux Paralympiques, on retrouvera en première ligne Sandrine Martinet (judo) et Stéphane Houdet (tennis), désignés par un vote du public.

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Les quatre porte-drapeaux de la délégation Française pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo 2021
La parité à tous les niveaux

C’est un duo homme-femme inédit, qui représentera la France cet été. La parité s’imposait aux Jeux de Tokyo. La France a suivi le mouvement, en optant en faveur d’un binôme mixte, comme le permet désormais le CIO. Annoncé officiellement sur France 2, ce lundi 5 juillet, les deux athlètes n’ont pas caché leur joie à l’idée d’entreprendre cette grande aventure. 

Élus par la suite d’un vote d’ambassadeurs des fédérations olympiques, Clarisse Agbegnenou, 28 ans et Samir Aït Saïd, 31 ans, ne seront pas le seul binôme mixte de la compétition. L’Italie, la Grèce et le Japon aussi, on choisit un homme et une femme pour les représenter. 
Ils succéderont à la star du judo Teddy Riner, porte-drapeau à Rio en 2016, lui-même en quête de son troisième sacre olympique. 

Pour couronner le tout, ce sera la première fois qu’un gymnaste emmène la délégation française olympique. Une belle revanche pour l’athlète Samir Aït Saïd, gravement blessé (double fracture Tibia-Perronet) lors de sa participation aux derniers jeux de Rio en 2016.

Les porte-drapeaux pour les Jeux Paralympiques, qui se dérouleront du 24 août au 5 septembre, ont quant à eux été désignés par votre du public. Il s’agit de Sandrine Martinet, judokate mal voyant et Stéphane Houdet, victorieux de trois Grand Chelem en tennis fauteuil. 

Pour les uns comme les autres, devenir le porte-drapeau de la France en temps de Covid, est tout nouveau.

Voir aussi : Les infos sur les JO de Tokyo

Une motivation supplémentaire 

Déjà quintuple championne du monde en moins de 63 kg, la judokate Clarisse Abgegnenou a aujourd’hui une motivation supplémentaire pour aller chercher l’or olympique. Celle de rendre fier sa nation. Il ne manque qu’une seule médaille à la vice-championne olympique 2016. Elle compte bien aller la décrocher. 


« On va aller la chercher avec le plaisir et le sourire. »

Clarisse Agbegnenou

Également en quête de son premier titre olympique, Samir Aït Saïd renchéri sur les propos de son binôme : 

« Porte-drapeau, ce n’est que du bonheur et du plus ! » 

Samir Aït Saïd

Tous deux se sentent privilégiés. En effet, ce n’était pas gagné d’avance. Puisque parmi les autres candidats en liste pour devenir porte-drapeau, figuraient des grands noms du sport Français. Tels que le nageur Florent Manaudou et le perchiste Renaud Lavillenie, tous deux sacrés champions olympiques à Londres en 2012, ou encore la lanceuse de disque Mélina Robert-Michon, médaillée d’argent à Rio et déjà cinq éditions olympiques au compteur.

Les deux athlètes entreront donc dans le stade olympique de Tokyo le 23 juillet. Les détails de la cérémonie d’ouverture sont encore tenus confidentiels. Malheureusement, à cause de la pandémie, cette cérémonie pourtant culte s’annonce plus sobre que les années précédentes. Où l’on pouvait observer des spectacles démesurés. Mais comme on dit, l’important est de participer.

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