Une déclaration de confiance
L’annonce a eu lieu ce samedi 26 février dans les colonnes du Journal du Dimanche. L’ex ministre de gauche, longtemps encarté au Parti Socialiste, a décidé de croire à la politique menée par le président sortant. Pour lui, accorder un second mandat à Emmanuel Macron pourrait permettre de » redresser le pays et redonner un sens à la politique. »
Un choix justifié par l’éclatement de la gauche
L’ancien ministre de l’Education nationale puis de la Défense sous François Mitterrand et ministre de l’Intérieur lors de la cohabitation au sein du gouvernement de Lionel Jospin, déplore le morcèlement de la gauche. Il pense que « la gauche a perdu ses repères idéologiques ». De plus, aucun candidat ne représente sa vision de la gauche selon laquelle elle doit être « enracinée dans le terreau des Lumières » et « donner la maîtrise de son destin à chacun ».
Même s’il pense que Jean-Luc Mélenchon « a un certain talent », il s’oppose à son idée de VIème République. Pour les autres candidats, ils s’inscrivent selon lui dans le social-libéralisme. Il espère aussi qu’à la lumière de son choix, une majorité des électeurs de gauche choisiront ce que propose Emmanuel Macron, c’est-à-dire « un alliage entre la tradition du progrès social et de la culture de l’Etat. » Dans cette interview, il déclare également que « le macronisme n’existe pas. Il y a Emmanuel Macron, qui est un être libre, qui pense par lui-même et qui décide. »
Alors qu’il n’est pas encore officiellement candidat à sa succession, Emmanuel Macron cumule 1 544 parrainages et reçoit de nombreux soutiens de personnalités politiques influentes. Jean-Pierre Chevènement succède ainsi à Eric Woerth qui a lui aussi apporté son soutient au président, au détriment de la candidate Les Républicains Valérie Pécresse.
Pour approfondir la question des ralliements à Emmanuel Macron : Ralliement d’Éric Woerth à Emmanuel Macron : Les Républicains prévenus à la dernière minute