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« J’aurais pu faire partie du Splendid » : l’interview exclusive de Béatrice Agenin

De son enfance jusqu'aux Molières, de son entrée à la Comédie française jusqu'à donner des cours d'art dramatique, retrouvez dès maintenant l'interview de la délicieuse Béatrice Agenin !

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French actress Beatrice Agenin poses with her trophy after receiving the Moliere of best actress in a private play during the ceremony for the 32nd Molieres award, the most prestigious prize for theatre in France, at the Theatre du Chatelet in Paris on June 21, 2020. (Photo by Anne-Christine POUJOULAT / AFP) (Photo by ANNE-CHRISTINE POUJOULAT/AFP via Getty Images)
Pour nos lecteurs qui ne vous connaîtraient pas encore ou qui souhaiteraient en apprendre un peu plus sur vous, qui est Béatrice Agenin ?

Cela fait maintenant 50 ans que je fais ce métier. Je suis quelqu’un qui aime les textes et je ne suis pas vraiment carriériste sur l’image, je ne fais pas beaucoup de cinéma. Au départ, ce n’était pas un choix. J’ai été comme tout le monde à me dire « il faut faire une carrière, il faut tourner beaucoup, etc. ». J’étais à la Comédie Française. C’est un lieu où on n’a pas beaucoup de temps, où il faut demander des congés et il faut avoir des rôles. Cela m’est arrivé de ne pas avoir le congé qui m’était nécessaire pour tourner un film avec Édouard Molinaro. Du coup, au fur et à mesure, on m’a un peu oubliée et je ne fais pratiquement presque plus que du théâtre.

Vous êtes donc entrée à la Comédie Française le 1er octobre 1974, où vous êtes d’ailleurs la 466ème sociétaire. Votre carrière théâtrale n’est plus à prouver, car vous avez été présente dans une dizaine de pièces de théâtre, dont de grands classiques tels que l’Avare de Molière ou encore le Cid de Corneille. Quel fut l’élément déclencheur de votre envie de théâtre, est-ce une envie que vous avez toujours eue ?

Mon père avait fait du théâtre aux armées, quand il était très jeune, alors j’étais un peu bercée là-dedans. Il avait joué Harpagon, il avait joué une autre pièce qui s’appelle « Mon curé chez les riches ». Mon père nous disait des tirades à ma mère et moi, c’était souvent assez drôle parce qu’il avait un fort accent berrichon et c’était très mignon. Il aimait ça et du coup, c’était un petit peu un rêve sans m’en rendre compte et sans savoir comment on faisait.

À côté de chez-nous, il y avait quelqu’un qui avait un copain qui jouait au théâtre. Du coup on est allé au théâtre et j’ai vu pour la première fois ce que c’était que les coulisses. On n’allait pas beaucoup au théâtre, on allait surtout au cabaret avec mes parents. C’est à cette occasion que je me suis approchée d’un acteur, qui m’a donné un petit mot banal pour m’envoyer chez son professeur. J’y suis allée, mais cela ne m’a pas tellement plu. En revanche, je commençais à aller au lycée où j’ai rencontré une copine et qui commençait à prendre des cours, elle-même au lycée Pasteur. C’est dans ce lycée qu’il y avait toute l’équipe du Splendid ( Michel Blanc, Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte, Christian Clavier ). Eux, ils étaient vraiment des fous de théâtre.

À partir de là, j’ai commencé à faire du théâtre avec eux. J’aurais pu faire partie de l’équipe du Splendid, mais j’ai parallèlement passé le Conservatoire, que je l’ai eu. À partir de là, ma direction artistique a différé de la leur car ils ont créé leur café-théâtre eux-mêmes. Ils l’ont fabriqué et ont écrit leurs pièces. Pendant ce temps-là, je commençais à entrer à la Comédie Française et à faire du classique.

Je dirais que je n’ai pas eu une fascination, comme Adjani par exemple, pour des acteurs de théâtre. Je n’y connaissais rien, mais en m’approchant des gens qui aimaient ça, j’ai fini par aimer ça. Puis, je suis allée au cours d’art dramatique de Jean Périmony. J’y ai rencontré tous ceux que j’ai revus plus tard, en particulier Dussolier. Il y avait beaucoup de gens que je croisais au Conservatoire, que j’ai revu par la suite tout le long de ma carrière. Disons que le désir est parti de mon père, mais il n’avait aucune idée de ce qu’était le métier d’acteur. Ce n’est pas tout à fait le hasard, car j’ai rencontré des gens qui en ont fait leur métier. J’ai joué beaucoup de pièces qui étaient importantes pour moi.

Vous gardez un souvenir ému de cette figure paternelle qui jouait du théâtre ?

Bien sûr, c’est toujours très émouvant de se souvenir de mon père, me disait la tirade l’Avare. Il la retenait parce que c’était important pour lui. Il avait travaillé en tant que fermier dans les champs et c’était à des années-lumière de lui. Quand je suis entrée à la Comédie Française, et que j’ai commencée à travailler, à faire du théâtre, cela l’a sans doute beaucoup impressionné. Il travaillait encore, alors il n’avait pas beaucoup de temps pour me voir.

Je tournais déjà un peu au Conservatoire où j’ai notamment tourné les « Claudine » d’Édouard Molinaro. J’ai tourné autres choses et disons qu’une fois qu’on a le pied dans le métier, ça va tout seul. Mais c’était plus facile à mon époque qu’aujourd’hui, car il y avait moins de monde. C’était moins bouché et on arrivait à travailler pas mal. Quand je suis rentrée à la Comédie Française, c’était un petit peu étrange pour moi, car j’avais un second prix de Conservatoire. Le premier prix d’excellence en tragédie avait été remporté par Martine Chevalier. Ce qui est curieux, c’est qu’elle aurait dû entrer à la Comédie Française et pas moi. 10 après j’en sortis, car je n’ai pas voulu continuer, car les contrats sont longs à la Comédie Française. Et c’est elle qui est entrée à ma place.

Concernant vos débuts dans le théâtre, est-ce qu’il y a eu un rôle qui vous a le plus marqué ? Était-ce difficile pour vous de vous y préparer et de le jouer dans la durée ?

Difficile non, ça dépend des metteurs en scène. Mais celui qui m’a le plus marqué c’était Sylvia du « jeux du amour et du hasard ». Parce qu’il y avait un metteur en scène, Jean-Paul Roussillon, qui était extraordinaire et m’a énormément appris et aidé. Au moment où on m’a demandé de venir au français, j’étais en train de jouer une pièce d’Edouard Bourdet qui s’appelait « Le sexe faible » donc j’étais déjà dans le métier. J’avais 24 ans, c’était assez âgé pour l’époque, mais en même temps je jouais déjà sur Paris. J’avais également déjà joué « Pauvre France » et puis d’autres pièces dans d’autres aventures.

Les récompenses et les nominations aux Molières ne se comptent désormais plus. Est-ce que cela a été une consécration pour vous de remporter le Molière de la comédienne, dans un spectacle de théâtre privé pour Marie des poules – gouvernante chez George Sand en 2020 ?

J’ai été nommée, souvent, pour des grands rôles, 5 fois, il me semble. Mais je n’ai pas pu avoir le Molière parce qu’il y avait 5 acteurs/actrices qui sont toujours proposés. Il faut un ensemble de choses pour que l’on soit choisi. Pour celui-là, l’originalité de la pièce, le fait que je joue à l’intérieur 2 rôles ( George Sand et une soubrette ), le fait que j’avais 69 ans à ce moment-là. Il était peut-être temps de me le donner [rire], et ça s’est fait. La pièce était très aimée du public, on a d’ailleurs eu 2 Molières là-dessus. C’était l’occasion et c’était, je pense, ma proposition qui était la plus convaincante et la plus originale dans l’histoire, et la mieux écrite aussi en tant que texte.

Si c’était une consécration ? J’ai envie de vous dire oui, car si je ne l’avais pas eu, j’aurais été très malheureuse, car le tout c’était de trouver la bonne pièce. On peut être très bon acteur et jouer dans des pièces qui ne sont pas assez marquantes. J’avais été nommée pour « Qui a peur » de Virginia Woolf et vraiment, je considérais, égoïstement, que j’aurais dû l’avoir à ce moment-là, parce que la pièce était magnifique. Le rôle était magnifique. Mais voilà, il y avait quelqu’un d’autre à passer avant moi. Oui, on peut dire que c’était une consécration. Ce n’est pas qu’un prix est très important, mais un prix ça reste un prix. Enfin, je veux dire que ce n’est pas pour ça que l’on fait ce métier. On fait ce métier parce qu’on aime les rôles, on aime jouer d’abord. Dans la mesure où j’avais deux rôles dans cette pièce, je pense que je n’aurais pas de rôles aussi pertinent et superbes à jouer que celui-là.

En parallèle de votre carrière sur les planches, vous avez joué dans des rôles au cinéma, notamment avec Monsieur Oury ou encore monsieur Lellouche. Est-ce que faire du cinéma a également été une volonté de votre part ou est-ce que cela est arrivé naturellement dans votre vie ?

C’est venu comme ça, quand on est jeune, on fait du cinéma. À partir de 50-60 ans, ça n’intéresse plus les metteurs en scène de mettre des femmes de ces âges-là. Ou alors elles sont tellement connues, je parle d’Isabelle Huppert, qu’on écrit pour elles. En ce qui me concerne, j’ai fait beaucoup de théâtre et je n’étais jamais libre, je ne pouvais pas faire du cinéma. Quand j’étais à la Comédie Française, j’y suis restée jusqu’à 34 ans, c’était déjà trop tard pour faire du cinéma. Il faut faire du cinéma très jeune. Je crois que le cinéma fait rêver sur des femmes qui sont très très belles, ce n’est pas par hasard que Deneuve, Adjani, Huppert ont marqué leur temps. Deneuve était extrêmement belle, Bardot aussi, toutes ces femmes-là.

Je parle vraiment des femmes qui ont eu des rôles, car faire du cinéma avec 3 répliques ce n’est pas faire du cinéma. Je considère que je n’ai pas fait de cinéma. J’en ai fait très peu et puis surtout avec des apparitions courtes. Je ne me suis pas battue pour ça, j’aimais le théâtre et c’est du théâtre que j’ai fait. Il est vrai qu’avec le cinéma, on est plus vite reconnu et on fait plus vite les choses qu’on a envie de faire. Mais il se trouve que je n’en ai pas fait assez, que je n’étais pas assez photogénique. Du coup, on ne me propose pas de rôles à mon âge. Ce n’était pas forcément un rêve, sinon j’y serais arrivée, mais je prenais tellement de plaisir de jouer des textes.

J’ai joué Roxanne avec Belmondo, au théâtre bien sûr, c’est la chance. Je me suis très bien entendue avec Belmondo, il m’a imposée justement dans un film de Lellouche qui était « Itinéraire d’un enfant gâté ». J’avais un rôle très très court et j’avais une scène importante qui a été coupée au montage, puisque le film durait au moins 4 heures. Il fallait couper dans ce qui ne paraissait pas essentiel.

Est-ce que cela a été une agréable expérience pour vous de jouer avec Belmondo ?

Oui, la personnalité de Belmondo était exceptionnelle. C’est un homme qui attirait à lui le succès, c’est comme ça. Il avait tous ses copains, Rochefort, Marielle, Pierre Vernier, ils ont fait des carrières. Mais Belmondo avait cette espèce d’aura de réussite, de sympathie au public et il était comme ça dans la vie. Il était complètement charmant, adorable et joyeux. Ce n’est pas une star pour rien. Il attirait sans faire de choses particulières et savait attirer les êtres autour de lui, c’est un soleil.

Il était toujours le même avec tous, il n’avait ni un caractère désagréable, ni d’état d’âme. C’était un athlète, jusqu’à l’accident qu’il a eu, qui était un malheur. Il faisait du sport, il entretenait son corps, il a tout le temps tourné. Bien sûr, travailler avec lui, c’était tellement joyeux parce qu’il était farceur, il aimait rigoler. Ce n’était pas pris de tête avec lui. Il était profondément gentil, aimable, italien au sens merveilleux du terme. C’est-à-dire qu’il faisait des fêtes, il aimait tout ce qui peut faire plaisir à ses amis et à ses partenaires.

Il n’a pas pris la grosse tête. Au cinéma, on disait qu’il y avait une bataille secrète entre lui et Delon, ce qui n’était pas vrai. Il n’y a aucune bataille. Ils s’appréciaient, ils s’aimaient beaucoup. Au niveau que cela représentait, lorsqu’ils tournaient ensemble, il fallait des contrats obligatoires et un peu ridicules. C’est sans doute à cause de cela que ce n’est pas très agréable de tourner ensemble, que ce soit pour les producteurs ou les metteurs en scène. Ils devaient avoir le même nombre de plans, le même nombre de répliques, etc. Pour ceux qui écrivaient ou pour les réalisateurs, cela n’était pas être très rigolo. Ils s’en fichaient d’être en gros plans ou autre.

Le cinéma, c’est d’abord un commerce, il faut que les spectateurs rentrent nombreux. Donc, évidemment, on ne peut pas très bien savoir si c’était pour Belmondo ou Delon qu’ils venaient. Comme c’était pour les deux dans certains cas, ils n’ont pas fait beaucoup de films ensemble, pour toutes ces raisons compliquées.

Les téléspectateurs vous connaissent également pour votre rôle de l’excellente femme d’affaires Reine Grenier dans la série  » Une famille formidable « . Comment avez-vous appris que vous étiez dans les pensées de Joël Santoni afin de reprendre ce rôle ?

Catherine Spaak n’a pas pu faire la suite de la série, qui était déjà écrite et il était compliqué de supprimer ce rôle. Ils ont cherché une actrice qui était assez proche du personnage de Catherine Spaak pour pouvoir garder le personnage de Reine Grenier. On a fait appel à moi, car on me connaissait, et physiquement, j’étais ce qu’il fallait. Nous avons joué de ce changement avec le réalisateur et celui qui avait écrit le personnage. On a été jusqu’à dire qu’elle avait eu un accident de voiture et qu’elle avait été défigurée et reconstruite par les chirurgiens. Puisque c’est un personnage public, on a fait une interview en expliquant ce que ça fait d’avoir eu cet accident, etc. C’était assez rigolo.

Au départ, je m’étais fait un peu la même coiffure que Catherine Spaak pour rester au plus proche. Ensuite, on a oublié cela et le personnage a pris sa place normalement. C’était assez mignon à faire, tout le monde venait et me disait : « Ah, mais tu n’as pas changé, ça te va bien ». C’était assez malin de le faire car, sinon ils devaient tout réécrire et ils n’avaient plus le temps de le faire.

Quand un acteur ne peut plus faire un rôle, parce qu’il a autre chose à faire, souvent on le fait mourir. Cette fois, on n’a pas pu le faire mourir parce qu’il avait des scènes un petit peu partout du personnage de Reine, alors il a fallu inventer autre chose.

Votre personnage de Reine Grenier est décédé après avoir demandé à sa meilleure amie Catherine Beaumont (personnage interprété par Anny Duperey) de l’aider à partir afin d’abréger ses souffrances liées au cancer du pancréas. Comment vous et l’équipe avaient réagi quand le réalisateur, monsieur Joël Santoni, a annoncé vouloir traiter le sujet de l’euthanasie ? Comment vous êtes-vous faites à l’idée de devoir interpréter cela à l’écran ?

Tous les personnages disparaissent un jour ou l’autre. Moi, je trouvais l’idée très bonne puisque j’avais l’occasion d’accepter de quitter la série de cette manière-là, et non de mourir je ne sais où et on apprend la mort de la personne après. Je trouvais cela intéressant à faire. Toute l’équipe a fait semblant d’y croire alors c’était très tendu. Au dernier plan, tous le monde a versé une larme. Mais on était toujours dans le jeu, ce n’est pas pour de vrai donc ça va. Ça s’est très bien passé. Je ne peux pas dire que j’ai une nostalgie terrible du personnage de Reine, je l’aimais énormément, mais tous les personnages meurent à un moment donné. Chaque soir, quand on quitte le théâtre, ils ne sont pas forcément morts de vraie mort, mais on les quitte et on les retrouve le lendemain.

Dans ce sujet-là, je quittais Reine, mais je ne quittais pas la vie d’abord, et je ne quittais pas mes copains non plus. Donc, c’est toujours intéressant de mourir en scène. Comme toujours, il y avait des applaudissements au dernier plan. Je ne pouvais pas faire ce que j’aurais fait dans un film normal, parce qu’on ne tournait pas tous les jours, on ne tournait pas dans la continuité. En ne tournant pas dans la continuité, je ne pouvais pas faire le pari de maigrir beaucoup, de ne plus m’alimenter et de dépérir jusqu’à la mort. Si cela avait été pour un film, où je n’avais rien d’autre à faire au milieu, j’aurais pu très bien faire ce pari comme certains le font sur certains films.

Le réalisateur, Joël Santoni, prenait tous les éléments qui arrivaient au fur et à mesure. Il a parlé de l’homosexualité, de la mixité, de l’euthanasie parce que c’étaient des sujets forts. D’accord, il faut sacrifier un personnage, mais ce sont des sujets forts, qui sont importants. Il a parlé du cancer aussi. Tout cela, c’était des batailles, car à TF1, les programmateurs résistaient beaucoup. Ils disaient que ce n’était pas pour leur public, que parler du cancer ce n’était pas bien. Il a mené des batailles à chaque fois.

Pour l’euthanasie, il a aussi mené une bataille parce qu’au départ, on disait qu’on ne pouvait pas faire mourir les personnages comme ça, le public n’appréciera pas, etc. Mais moi, je trouvais que c’était une très bonne idée de parler de la mort, car elle existe partout, dans toutes les maisons. C’était une des convictions aussi de Joël, que si on est malade, on a aussi le droit de partir dans la dignité, c’était aussi son combat.

Pour terminer en beauté cette interview, pour nos lecteurs qui seraient passionnés par le domaine dans lequel vous excellez, quel serait le conseil que vous pourriez leur donner ?

D’abord, il faut faire ce qu’on a envie de faire. Vous êtes encore étudiant, j’en vois souvent puisque je donne des cours d’art dramatique aussi. Il y a des gens qui font des études poussées et longues, pas forcément par choix. D’abord, il faut suivre ses rêves. Il faut aller au bout de ses rêves, même si on les prend plus tardivement. C’est très important parce que c’est un métier bizarre d’être acteur, il faut séduire d’une façon ou d’une autre, en ayant un tel talent qu’on convainc ou alors en s’acharnant. Je connais énormément de gens qui commencent même tardivement, après avoir fait des études et qui se demandent comment ils vont faire. Eh bien moi, je dis d’aller au bout des rêves, ne pas s’arrêter, continuer à y croire et de ne jamais abandonner ses rêves. C’est le seul conseil que je peux donner.

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