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Indy 500 : Les secrets d’une des trois couronnes du sport automobile

Ce week-end, les 500 miles d'Indianapolis faisaient leur retour pour une 108e édition. Après 200 tours sur le légendaire Indianapolis Motor Speedway, c'est finalement Josef Newgarden qui s'est imposé pour la seconde année consécutive. Si Indy500 apparaît comme l'une des courses les plus populaires de la planète, les retombées économiques s'avèrent non-négligeables...

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Josef Newgarden vainqueur de l'édition 2024 des 500 miles d'Indianapolis (Source : Newsday)

D’importantes retombées économiques…

La 108e édition a vu affluer pas moins de 125 000 spectateurs dans les tribunes de l’Indianapolis Motor Speedway. Ce chiffre est pourtant loin d’être le record d’affluence, encore détenu à ce jour par l’édition 2019 avec 350 000 spectateurs sur les 400 000 places disponibles dans l’enceinte du circuit.

Pour assister à l’une des trois couronnes du sport automobile, les spectateurs doivent débourser entre 59$ pour les billets les moins chers à plus de 1200$ pour les plus onéreux. En plus de la billetterie, la consommation sur le circuit et autour représente une part non-négligeable des revenus.

Mais la principale source de revenus demeure les droits TV liés à la course. En effet, la popularité des 500 miles ne cesse de croître, en 2019, la 105e édition avait attiré 5.6 millions de téléspectateurs contre 7.1 millions en 2021. Si l’explosion de téléspectateurs de l’année 2021, s’explique en partie de la pandémie de Covid-19 ayant vue une édition à hui clos, les diffuseurs de l’IndyCar et des 500 miles ne connaissent pas la crise. Depuis 2021, les audiences d’Indy500 augmentent en moyenne de 51.1% chaque année.

Indy500 : des frais de participations faramineux

Courir lors des 500 miles d’Indianapolis n’est pas donné à toutes les écuries. Plusieurs études s’accordent sur la somme d’un million de dollars par voiture engagée. Ce prix élevé comprend la voiture, le personnel, les essais et les frais annexes.

Les châssis Dallara engagés coûtent à eux seuls en 300 et 350 000 dollars, sans compter le moteur avoisinant les 130 000 dollars. Les prix des pneus varient ensuite d’un constructeur à un autre. Firestone, principal fournisseur, avait facturé 91 000 dollars pour 33 ensembles de pneus en 2021. Enfin, il faut encore ajouter 30 000 dollars de réglages de la voiture au circuit et 6000 de peinture, sans oublier les pièces de rechange à hauteur de 450 000 dollars.

Sur le plan du personnel, le recrutement d’un manager, de mécaniciens, d’ingénieurs représente un coût moyen de 120 000 dollars, sans compter les pilotes qui peuvent coûter à eux seuls entre 100 000 et 1 million de dollars pour les plus réputés. Les frais annexes quant à eux comprennent notamment les 21 000 dollars de frais d’inscriptions à la course ainsi que l’ensemble des frais de licence, d’hébergement, de restaurations, d’équipements (ordinateurs, tenues..).

Le jackpot du vainqueur

Les 500 miles sont réputés pour leur niveau élevé de compétitivité, ils sont également intrinsèquement liés à un important système de prime. Ce système, basé sur le classement final sur la ligne d’arrivée, détermine la prime allouée à chaque pilote en fonction de son résultat. Ce budget n’a cessé de grimper au fil des éditions, passant de 10.5 millions de dollars en 2007 à 18.5 en 2024.

Si le règlement de l’IndyCar veut l’augmentation de cette prime de 20 000 dollars par édition, l’augmentation de ce plafond avait déjà été dépassée dès 2008 pour atteindre les 14.4 millions de dollars. Chiffre inchangé jusqu’en 2022, où le budget est passé à 16 millions puis 17 l’année suivante.

En effet, Dario Franchitti, vainqueur de l’édition 2007, a empoché 1.6 million de dollars, tandis que Scott Dixon (2e) a touché 719 000 dollars et enfin Helio Castroneves (3e), seulement 646 000 dollars. À titre de comparaison, pour l’édition 2024, Josef Newgarden empochera pas moins de 4.288 millions de dollars, soit la plus grosse prime jamais attribuée à l’issue de la course. Pato O’Ward, arrivé second, touchera quant à lui 1 million de dollars.

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