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Femmes révolutionnaires, ces figures de l’ombre.

Ce monde moderne qu’elles ont créé. Bien plus que des figures de l'ombre, elles sont les Hommes qui ont fait des découvertes majeures.

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La femme est un Homme et grâce à elle, les plus grandes avancées ont été possibles. Grandes savantes, écrivaines, aristocrates éduquées, chimistes, juristes, politiciennes. Une simple mère ou bien une personne à part entière qui à contribué aux avancées technologiques ainsi qu’à la révolution des régimes ? Chefs de guerres ou grands politiciens, qui sont ces femmes à qui personne n’a osé dire non ?

Marie Curie, Simone Veil, parmi ces femmes célèbres d’autres le sont un peu moins ou du moins pas pour les raisons qui flattent leur intellect. Voici comment ces femmes ont participé au confort de cette époque moderne. 

Ada Lovelace :

Cette programmeuse informatique a imaginé le concept du programme informatique. De son nom complet Augusta Ada King, comtesse de Lovelace, elle va réussir à créer son programme sur l’ancêtre de l’ordinateur qui n’est autre que la machine analytique de Charles Babbage. 

Sa mère, Annabella Milbanke, fût une grande passionnée des mathématiques. Elle a réussi à transmettre son savoir à sa fille en ajoutant les sciences dans les programmes de ses tuteurs. En souhaitant que sa fille soit d’une éducation exceptionnellement avant-gardiste, elle lui a permis de devenir la première programmeuse du monde. 

On retrouve pour la première fois dans ses annotations sur la machine analytique de Babbage ce que l’on a appelé par la suite la première boucle conditionnelle.
Aussi appelée “boucle while”, c’est une répétition d’instructions dans un langage informatique. Par exemple, elle comporte un bloc de code source ainsi que d’une condition. En application, la condition est évaluée et si vraie alors le code source est mis en exécution. Pour stopper cette boucle, il faut que la condition soit fausse. 

Véritable révolution, elle a donné son nom au langage informatique du département de la Défense américain (DoD) ainsi qu’ à la cryptomonnaie interne de Cardano (blockchain* open source, et plateforme permettant d’exécuter des contrats intelligents).

*Blockchain : registre de données décentralisées permettant à un groupe de participants sélectionnés de partager des données sécurisées. 

Katherine Johnson : 

De son nom complet, Katherine Coleman Goble Johnson, elle est une célèbre physicienne, mathématicienne et ingénieure spatiale américaine. Véritable “calculatrice” comme appelé dans un film biographique tiré du livre du même nom “Les figures de l’ombre », elle calcule et vérifie les trajectoires ainsi que les fenêtres de lancements des missions spatiales. 

Décédée le 24 février 2020 à l’âge avancé de 101 ans, elle s’est vu décerner la médaille présidentielle de la Liberté en 2019 ainsi que la médaille d’or du Congrès. 

Jeune fille noire déjà prédisposée aux mathématiques dès son plus jeune âge, ses parents l’encouragent et la poussent dans cette voie en l’inscrivant dans un lycée communal ; elle a alors à peine 10 ans. Son intégration dans les écoles supérieures de Virginie occidentale en tant qu’Afro-américaine n’est plus qu’un point sur la liste de ses exploits. À 14 ans elle est diplômée du secondaire et entame des études à l’université. Ainsi, elle obtient à 18 ans son diplôme de mathématiques et de français avec la plus haute distinction. Par la suite elle acceptera un poste à la NASA et montera dans les services pour finir avec l’équipe de recherche masculine des calculs des vols aérospatiaux.

Elle fera partie des différentes missions du programme Mercury, Apollo 11, missions sur mars, etc… 

Le livre “Combien de pas jusqu’à la lune”, de Carole Trébor, raconte la vie de Katherine Johnson.

Rosalind Franklin :

Talentueuse physico-chimiste britannique, elle était spécialiste dans l’étude des phénomènes physico-chimiques à travers la physique atomique, moléculaire, et de matière condensée. Rosalind étudiait beaucoup la structure et a approfondi drastiquement la biologie moléculaire qui mêle la génétique, la biochimie métabolique ainsi que la physique. 

Si on attribue la découverte de la structure à double hélice de l’ADN à Watson et Crick, nous savons aujourd’hui que c’est en réalité Rosalind qui en est la réelle lauréate.  Le « cliché 51 » prit par Raymond Gosling, élève et supervisé de Rosalind Franklin est déterminant dans la recherche. Malheureusement, en quittant le King’s College, elle permit à Maurice Wilkins de voir ses rapports et recherches non publiées. A son insu, Wilkins les montre donc à Watson et Crick qui récolteront toute la gloire dans l’élaboration de la structure de l’ADN. 

Par la suite, elle va participer à la découverte de la structure du virus de la mosaïque du tabac en utilisant la cristallographie, qui est l’étude des cristaux à l’échelle atomique. 

Après sa mort, Watson et Crick reçoivent donc le prix Nobel mais ne citent en aucun cas le nom de Rosalind Franklin. Ce n’est que lors d’une interview en 2003 que Watson finit par légitimer son travail et affirme qu’elle aurait également mérité ce prix Nobel. 

Ces femmes ont contribué au monde dans lequel nous vivons actuellement. Leurs travaux ont permis de changer leur perception du monde, entraînant avec elles les conséquences de leur réussite. 

Mais également plus tôt dans l’Histoire de l’Humanité, certaines civilisations plaçaient le rôle de la femme comme primordiale pour la pérennité de ladite civilisation. Voir l’article suivant : « La femme égyptienne, une des femmes les plus libres de l’Antiquité« .

Finalement, le cerveau humain est l’outil technologique le plus avancé de notre planète, qu’importe son porteur. À nous de développer ses compétences.

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