A seulement 20 ans, Éric Perrot a déjà tout d’un grand. Né dans une famille de biathlètes avec une mère et un père tous deux champions du monde junior, son avenir était tout tracé. Sa mère est Norvégienne et son père Français, il avait donc le choix de la nation pour laquelle il souhaitait courir. Le jeune français a grandi en Savoie, ce qui l’a amené naturellement à choisir le camp tricolore.
Sa carrière
C’est en 2020 qu’Éric fait ses débuts internationaux, plus particulièrement à Lenzerheide lors des championnats du monde juniors. Il obtient notamment la médaille de bronze sur l’individuel, termine à la 5ème place avec le relais et finit respectivement 15 et 14ème lors du sprint et de la poursuite.
Le tricolore fait ensuite ses débuts en IBU Cup la saison suivante. Une 8ème place sur le sprint d’Arber et la médaille de bronze sur le relais lui ont permis de se démarquer.
Les championnats du monde juniors 2021 ont réussi au biathlète. En effet, à Obertilliach, le français s’est illustré. Après une 5ème place sur le sprint suivie d’une 2ème place sur la poursuite, il monte sur la plus haute marche du podium avec ses compatriotes : Oscar Lombardot, Sébastien Mahon et Émilien Claude lors du relais hommes.
Il termine sa saison 2020-2021 en se positionnant à la 33ème place du classement général de l’IBU Cup.
Ses débuts en coupe du monde
C’est le 19 mars 2021 que le grand public découvre pour la première fois Éric Perrot sur les écrans. Le tricolore fait ses débuts en coupe du monde à Ostersund lors du dernier sprint de la saison 2020-2021. Il a terminé 76ème avec 3 fautes sur le tir debout.
Le début de la saison 2021-2022 en IBU Cup a réussi au Français, à tel point qu’il a gagné sa sélection pour la deuxième étape de la coupe du monde à Ostersund. Un retour sur le circuit où il a fait ses débuts. Il a ainsi disputé le sprint. Sa 46ème place lui a permis de disputer la poursuite sur laquelle il s’est classé 41ème.
Il a ensuite participé à la 3ème étape à Hochfilzen où il a inscrit ses premiers points pour le classement général. Une 36ème place qui lui a permis de récolter ses 5 premiers points.
A domicile, lors de l’étape d’Annecy-le Grand Bornand, Perrot a terminé 68ème lors du sprint ce qui ne lui a pas permis de se qualifier pour la poursuite. Une déception de courte durée puisque le français a émergé sur les terres allemandes.
Rupholding, la révélation
Lors de l’étape de Rupholding du 12 au 16 janvier 2022, Éric Perrot a réalisé de très bonnes courses. Tout d’abord, il a signé son premier top 10 et son meilleur résultat individuel dans la compétition : une 8ème place sur le sprint révélant enfin le talent du jeune français aux yeux de tous.
Ses dernières performances ont convaincu l’entraîneur de l’équipe de France, Vincent Vittoz, de l’aligner sur le relais hommes au détriment de Simon Desthieux. Une grande première pour le biathlète et un signe d’encouragement. Les Français n’ont pas réussi à atteindre les marches du podium mais ont tout de même réalisé une belle performance. Malgré des imprécisions lors du tir lui coûtant 4 balles de pioche, Éric aura prouvé son efficacité sur les skis. Le relais français également composé d’Émilien Jacquelin, Fabien Claude et Quentin Fillon-Maillet a terminé à la 5ème place.
Malgré une 37ème place lors de la poursuite, le biathlète aura prouvé qu’il a sa place en coupe du monde et que le meilleur reste à venir.
Une précocité prometteuse
Le jeune biathlète a fait ses premiers pas en coupe du monde au même âge qu’un certain Martin Fourcade. Il marche désormais dans les pas de la légende du biathlon.
Le Savoyard figure parmi les plus jeunes talents de la discipline. Cette précocité impressionne ses coéquipiers en équipe de France qui sont tous unanimes : Éric Perrot est impressionnant pour son jeune âge.
Le français a de l’ambition et un avenir prometteur devant lui. Il veut atteindre le haut niveau et il n’y a pas de doutes, il a tout pour devenir un grand nom de la discipline.
En seulement quelques courses, le français s’est révélé. L’âge du jeune Savoyard fait parler et il y a de quoi. A seulement 20 ans, il court avec les plus grands. Un bel avenir s’offre à notre tricolore qu’il faut désormais suivre de très près. Alors rendez-vous à Antholz pour la dernière étape de la Coupe du monde avant les Jeux Olympiques.
