La magie du football réside dans les victoires inattendues et inespérées. Et, le moins que l’on puisse dire, c’est que cette CAN à son lot de surprises à offrir. Les 5 pays présents au Mondial 2022 (Sénégal, Maroc, Tunisie, Cameroun et Ghana) qui étaient donc logiquement les grands favoris sont déjà tous éliminés ! Parmi les 8 équipes encore en lice, la moitié n’a encore jamais remporté de CAN.
Un arbitrage discutable
La CAN et ses organisateurs ont souvent fait face à des critiques : infrastructure faible, terrain, en mauvais état…
Mais, sur cette édition 2023, c’est l’arbitrage qui ressort comme principal problème. Une raison pour les équipes favorites de l’élimination.
Pour le Maroc, c’est le but refusé en première période à Noussair Mazraoui qui fait débat. Le joueur du Bayern a été victime d’un hors-jeu de son coéquipier Ez Abde, alors qu’il y avait encore 0-0 face à l’Afrique du Sud mardi. À la fin du match, le capitaine Romain Saïss explique sa vision de l’arbitrage : « C’est injuste, celle-là il faut me l’expliquer. Ne pas laisser une action de jeu… On vient nous faire des meetings avant les grandes compétitions sur l’arbitrage, mais à un moment donné, il faut arrêter de prendre les gens pour des cons. Ça peut changer le cours du match. »
Le Sénégal, lui, s’est vu refuser le droit à la VAR (Video Assistant Referee) sur un potentiel penalty. L’arbitre Gabonais Pierre Ghislain Atcho, à refuser de consulter la VAR sur une faute d’Odilon Kossonou sur Ismaïla Sarr dans la surface de réparation Ivoirienne. Mais ce dernier à accepter d’accorder un penalty en fin de match à la Côte d’Ivoire après avoir consulté la VAR. En zone mixte, le Monégasque Krépin Diatta a livré un message clair aux membres du service médias de la Confédération africaine de football (CAF): « Vous nous avez tués, vous êtes des corrompus. Gardez votre coupe d’Afrique ».
L’Algérie, éliminée pour la deuxième fois consécutive au premier tour, à elle aussi mis ça sur le dos du corps arbitral. La Fédération avait déposé une réclamation après son deuxième match contre le Burkina Faso (2-2), dénonçant : Des actions litigieuses durant la rencontre qui n’ont pas été relevées par les arbitres de la VAR, telles que des fautes commises sur les joueurs algériens. Et le fait que la commission d’arbitrage de la CAF ait désigné le même arbitre de la VAR que lors du premier match.