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Amin Maalouf, l’immortel désigné comme secrétaire perpétuel de l’Académie française.

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L’écrivain franco-libanais Amin Maalouf a été élu en tant que secrétaire perpétuel de l’Académie française afin de succéder à l’ancienne député européenne : Hélène Carrère d’Encausse.


Qui est Amin Maalouf ?

Né au Liban le 25 février 1949, Amin Maalouf grandit dans un milieu mélangé par l’enseignement et la tradition. Le mot d’ordre pour décrire son profil : la mixité.
D’origine turque, chrétienne maronite et libanaise, ce dernier a également baigné dans une mixité religieuse.
Amin Maalouf découvre la diversité de la langue française à l’école catholique jésuite de Beyrouth, sur les demandes formelles de sa mère. Il finit par étudier la sociologie à l’université saint-Joseph de Beyrouth.
Refusant de se positionner sur la guerre du Liban, celui-ci décida de quitter le pays pour rejoindre Paris en 1976. Initialement journaliste auprès du quotidien AN-Nahar, Amin Maalouf se redirigera dans le domaine de la littérature après son premier grand succès avec son œuvre « Léon l’Africain ». Il obtient le prix Goncourt en 1993 avec son ouvrage « Les roches de Tanios ».


Pourquoi le choix d’Amin Maalouf comme secrétaire perpétuel de l’Académie française ?

Disparue le 5 aout 2023, Hélène Carrèrere d’Encausse, ancienne député européenne et secrétaire perpétuel de l’académie française laisse sa place vacante.
Membre à l’académie française depuis juin 2011 et très apprécié par les immortels, Amin Maalouf paraissait être le choix évident pour précéder à l’ancienne secrétaire perpétuel. Le 25 septembre, son ami Jean-Christophe Rufin décide de lui faire concurrence en se présentant à la fonction. Nonobstant, le duel fratricide sera remporté par Amin Maalouf avec 24 voix contre 8 en sa faveur.


Une emprunte littéraire marquée par l’expérience poignante d’un homme

Réputé comme un grand humaniste, Amin Maalouf possède une forte emprunte littéraire. Puisant dans son expérience passée et ses convictions très marquées, l’écrivain s’efforce à stopper cette séparation systématique faite entre l’Occident et l’Orient. Il est résolu à « saper » et « démolir » ce qu’il présente lors de son discours de réception à l’académie française en Juin 2011 comme le « mur de la détestation – entre Européens et Africains, entre Occident et Islam, entre Juifs et Arabes ».
En bref, Amin Maalouf ne perçoit que l’humain et semble être un passe-frontière convaincu. Il déteste le communautarisme car elle engendre des séparations distinctes entre les humains. Ainsi, Amin Maalouf voit également d’un mauvais œil ce qu’il appelle dans son ouvrage « Le dérèglement du monde », les « crispations identitaires » car il est intimement convaincu qu’il est possible de rester loyal aux valeurs que l’on hérite sans forcément se sentir menacé par les autres valeurs portées par autrui.

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