Ce mardi 4 mars, l’UNICEF organise un « challenge » à Lille et partout ailleurs en France. Il s’agit d’une course de 10 km, dont le coût du dossard est reversé à l’association, afin de financer ses actions d’aide au développement éducatif, sanitaire et alimentaire dans les pays en développement et sous-développement.
Grâce à sa densité démographique importante, Lille et ses 1 748 habitants au kilomètre carré bénéficient d’une dynamique sportive forte, avec 200 clubs représentant 61 disciplines, répartis sur 40 sites municipaux. Grâce à ses investissements, ce sont environ 100 000 sportifs amateurs et 23 000 licenciés qui contribuent à l’essor du sport dans la ville. La ville de Lille continue de développer cette politique avec une subvention allouée aux associations de 1.029.575,00 € pour l’année 2025, votée lors du Conseil municipal du 7 février 2025.
C’est une véritable ressource d’aide, permettant au monde du sport de s’implanter durablement. En retour, les actions menées par l’UNICEF, comme celle-ci, ont un réel potentiel. Ainsi, un ensemble d’organisations administratives est mobilisé pour mener cette course à son terme, avec des milliers de participants. Deux cents bénévoles assureront le bon déroulement de l’événement.
Des retombées positives
L’intérêt d’organiser un événement autour de l’UNICEF en métropole est triple. D’une part, cela permet à l’association de gagner en visibilité, grâce à une publicité assurée par les bénévoles et les participants eux-mêmes. D’autre part, cela sensibilise les participants aux enjeux de précarité mondiale, tels que l’accès à l’alimentation et à l’éducation. Enfin, cela favorise une mobilisation sociale et crée un lien commun entre plusieurs sportifs sur un même territoire.
Les retombées d’un événement associatif sont également multiples. Pour les participants, on observe une rétribution symbolique, où chacun est amené à se retrouver lors d’autres événements sportifs. Pour l’association, cela permet d’apporter des fonds à l’UNICEF afin de dépister la malnutrition infantile, de mettre en place des points d’accès à l’eau potable et de fournir du matériel scolaire. Pour la ville de Lille, cela permet de réitérer son engagement en faveur des associations et de continuer à développer les pratiques sportives. Cette course se tiendra partout en France du 1er au 8 mars, notamment à Paris le 2 mars. Voilà comment cet exemple d’association parvient à se développer grâce aux pratiques sportives.
