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Un p’tit truc en plus… le succès tant critiqué !

Sorti en mai 2024, ce film réalisé par Artus a été un véritable succès avec ses 10,7 millions d’entrées dans les salles obscures et est resté presque 30 semaines à l'affiche. La volonté d’Artus a été de mettre à l’honneur les personnes en situation de handicap. Dans cet article, plongez dans la découverte de la grande cause qui se cache derrière le volet de l’humour !

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Tweet de l’agence France-Presse évoquant le cap des 10 millions de spectateurs.


Sorti dans les salles il y a tout juste 7 mois, il n’aura pas fallu longtemps pour que ce long-métrage devienne un des plus grands succès du cinéma français. La thématique de ce film plus que touchant est celle du handicap. Artus a cette cause chevillée au corps depuis des années, il a même réalisé des sketchs sur cette thématique que sont les personnes en situation de de handicap, dans lesquels il y interprète un certain Sylvain qui, comme son homologue du film, a un petit truc en plus. Celui-ci raconte l’aventure d’un père et de son fils qui, en cavale après avoir commis un braquage dans une bijouterie, vont se retrouver embarqués dans le car d’une colonie de vacances pour jeunes adultes en situation de handicap. Sans le vouloir au départ, les deux hommes vont se faire passer pour Sylvain, un jeune homme atteint de trisomie qui doit rejoindre la colonie pour les vacances, et son éducateur. Sans le savoir, cela va être le début d’une formidable aventure qui les changera intérieurement.

Le 13 juillet 2023 étaient dévoilées les premières informations de ce projet et surtout les premiers acteurs qui ont été engagés. Les premiers noms à avoir été dévoilés : Artus, Clovis Cornillac, Alice Belaïdi, Marc Riso et Céline Groussard. Pour réaliser ce film, le comédien Artus a été assisté par Clément Marchand et Milan Mauger. Tout au long du film, nous pouvons entendre des musiques issues du répertoire de la talentueuse et regrettée Dalida, ses musiques étant intégrées au film car un des personnages est fan de l’artiste. Pour le tournage, Artus réunit donc : « onze acteurs en situations de handicap, qui n’étaient pas des professionnels, pas des vedettes » selon les dires de Thierry Wong, un des producteurs du film, sur Franceinfo. Artus expliquait sur les ondes de France Inter comment il a adapté le scénario par rapport aux acteurs : « Comme ce ne sont pas des acteurs, j’ai écrit pour eux, ce sont eux. C’était une façon de me protéger, vous ne pouvez pas me dire que j’en ai trop fait. Ce sont eux : Arnaud est vraiment fan de Dalida, Boris aime vraiment se déguiser ».

Le tournage du film commence le 17 juillet 2023 dans une ferme à Malleval-en-Vercors, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Vous avez sans doute deviné de quelle ferme il s’agit car il se trouve que ce n’est autre que la bâtisse qui va servir de décors pour le centre de colonie de vacances. Le tournage se poursuivra également dans les villes de Chatte et de la Sône, des villes que nous pouvons visiter si nous nous rendons en Isère. À la mi-août, toute la joyeuse équipe s’installe dans la Drôme, à Valence, afin de tourner les scènes que l’on peut voir au début et à la fin du film puisqu’il s’agit des scènes de la cour de l’école de l’association, l’école Louis-Pergaud, ainsi que la place du Palais. Le centre-ville de Valence sert également de lieu de tournage pour d’autres scènes telles que celle qui se déroulent durant le braquage de la bijouterie, au cœur de la bijouterie Andrieu. Le tournage se délocalise ensuite dans le Vercors, dans la commune d’Izeron plus précisément. Les prises de vues nécessaires au film s’achèvent le 2 septembre dans la commune de Saint-Nazaire-en-Royan.

Les critiques volent en escadrille


La représentation des personnes en situation de handicap dans ce long-métrage ne convainc pas certains premiers concernés. L’avocate, en situation de handicap, Élisa Rojas, s’est empressée de critiquer le film par le biais d’un post X dans lequel elle revenait sur le scandale du « costard gate », scandale ayant eu lieu lorsque les grandes marques de vêtement ont refusé d’habiller l’équipe du film pour la montée des marches du Festival de Cannes 2024. L’avocate déplore que ce genre de film soit : « toujours fait par des personnes valides pour des personnes valides et ne s’adressent pas vraiment aux personnes handicapées elles-mêmes ». Elle déplore également que le discours du film est creux et qu’il ne s’articule qu’autour de la découverte déconcertante par les personnes valides des personnes en situation de handicap. Selon elle, ce type de film n’a pour seul objectif que de rassurer les personnes valides sur leur propre humanité à l’égard des personnes en situation de handicap.

Nous venons de voir un exemple, parmi tant d’autres, des critiques reçues. Heureusement cela n’a pas entaché la bonne humeur de l’équipe du film qui a continué a avancer contre vents et marées afin de se faire une place plus que méritée sur la scène du cinéma français !

Pour celles et ceux qui n’auraient pas eu l’occasion de voir ce film au cinéma, ne vous faites pas de soucis, il est à retrouver sur votre application myCanal ou en VOD et DVD.

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