Quatre victoires après Marseille
Avec une petite victoire en 5 journées, l’OL a commencé sa saison de la même manière que la précédente. Mais un club comme l’OL ne s’habitue pas au bas de tableau de Ligue 1. La défaite face à Marseille a eu l’effet d’un choc violent au Groupama. Dominateurs mais peu dangereux, les compagnons d’Alexandre Lacazette ont vu les Marseillais leur passé devant à la dernière seconde.
Le choc a également touché Pierre Sage qui a revu son approche tactique. Terminé le 3-5-2 à deux pointes et bienvenu au 4-3-3. La défense à quatre derrière rassure et permet une meilleure utilisation des milieux de terrain. L’OL a saisi la chance de relancer la machine en Ligue Europa face à l’Olympiakos. Une victoire 2-0 au Groupama et un Rayan Cherki alerte ont remis l’OL dans le droit chemin. Sauvé par Malick Fofana à la dernière seconde contre Toulouse, l’OL avait fait tourner son effectif. Les petits nouveaux Mikautadze, Zaha ou Tessmann n’ont toutefois pas marqué beaucoup de points auprès du staff lyonnais. Mais qu’importe pour le moment, les trois points sont là.
Deuxième déplacement de suite cette fois-ci en Écosse face aux Rangers de Glasgow. Les Lyonnais maîtrisent leur sujet malgré quelques approximations défensives. Trois nouveaux points et une première place de la phase de Ligue Europa leur font bien débuter leur campagne européenne. Les joyaux de devant se sont fait plaisir. Fofana et Lacazette sont doubles buteurs tandis que Cherki leur a offert deux caviars. L’OL bien est de retour en Europe après deux ans d’absence, une éternité pour un club de ce standing. Dernier match en date, hier après-midi contre Nantes à domicile. Les Lyonnais marquent par deux fois et assurent le clean-sheet pour la deuxième fois en quatre matchs.
Au soir de la septième journée de championnat, l’OL est huitième avec 10 points et à seulement quatre de la Ligue des Champions. Profitant des faux pas de Marseille, Lens, Nice et Strasbourg, l’OL va plus tard connaître un calendrier plutôt favorable. Le Havre, Auxerre et St-Étienne constituent trois des quatre futurs adversaires de l’OL en Ligue 1.
La renaissance de Rayan Cherki
Après une saison mitigée et des Jeux Olympiques compliqués durant lesquels Thierry Henry ne l’a pas souvent fait jouer. Un sentiment de page qui se tourne planait au-dessus de la tête du joueur. Il devait partir de l’OL. C’était acté comme tel. D’abord le PSG puis Dortmund et enfin Fulham se sont positionnés sur le joyau lyonnais. Aucune offre ne satisfaisant le joueur de 21 ans. Placé dans le loft à la reprise du championnat par l’ancien directeur sportif David Friio, il fallait venir sauver le soldat Rayan.
Une mission accomplie par Pierre Sage qui l’a réintégré dans l’effectif et fait confiance. Pour quels résultats ? Un garçon transcendé, vif, en forme et collectif. Buteur contre Marseille et l’Olympiakos, Cherki en est à quatre contributions sur les cinq derniers matchs de l’OL. Mais c’est avant tous ses premiers matchs de la saison. Des rentrées qui font du bien, des défenses aux abois devant les dribbles du lyonnais et un sens du collectif qu’on lui connaissait moins. Dans l’attitude, Ryan n’est plus ce garçon de la réserve du club. Ne rechignant plus à défendre quand son équipe perd le ballon et ayant un rôle central dans l’attaque du club, Rayan a grandi.
Ayant prolongé son bail d’un an supplémentaire à l’OL, Cherki va sûrement attirer des yeux sur lui. Et surtout ceux des plus grands clubs du continent. Dans un club qui rejoue les premiers rôles en championnat et qui retrouve l’Europe, on a connu pire vitrine pour s’exposer. C’est à lui maintenant de continuer sur sa lancée, car il se pourrait bien que sa meilleure saison soit sa dernière entre Rhône et Saône.
