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Carnet de campagne: Kamala Harris, We are not going back

Tout commence le 20 octobre 1964 à Oakland, date et lieu de naissance de Kamala Harris. Sa mère, Shyamalan Gopalan est une talentueuse biologiste d’origine indienne tandis que son père, Donald Harris a grandi en Jamaïque et s’est spécialisé dans l’économie. Les deux mènent un combat commun : les civils rights, en français les droits civils. C’est donc dans un cocon familial stable et avec un niveau social assez élevé que la jeune Kamala Harris est éduquée. Mais alors qu’elle n’a que 7 ans, ses parents divorce. Malgré cet événement, l'actuelle vice-présidente des USA n’a pas tardé à se démarquer de ses petits camarades. 

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Kamala Harris, une élection pour rentrer dans l'histoire - Photo by Icon Sport

Une étudiante hors pair

À tout juste 16 ans, elle est déjà diplômée de la Westmount High School à Montréal, lieu dans lequel elle a déménagé avec sa mère et sa sœur Maya. Elle ne s’arrête pas là et prend la direction de Washington pour étudier à la Howard University. Après plusieurs années de dur labeur, elle en ressort avec un diplôme en science politique et en économie. Elle est maintenant âgée de 21 ans. Et c’est après cela qu’elle fait ses premiers pas en politique. Dans le cadre d’un stage, elle devient pour quelques mois, l’attachée de presse d’un sénateur démocrate californien de l’époque, Alan Cranston. Mais ces études ne sont pas finies, puisqu’en 1986, elle retourne en Californie, lieu dans lequel elle a passé une partie de son enfance pour étudier le droit.   

Le début de ses nombreux engagements  

La jeune prodige s’intéresse déjà à la politique et son attrait pour le Parti démocrate grandit de jour en jour. Elle s’engage dans de nombreux combats sociétaux et devient notamment présidente d’une association défendant les droits des étudiants noirs. Puis, commence le début de son ascension. En 1989 alors qu’elle vient tout juste d’avoir 24 ans, elle obtient un doctorat en droit et l’année et  rentre au barreau de Californie l’année suivante.

Elle monte les échelons de manière impressionnante et fait notamment connaissance avec Willie Brown, qui était à l’époque président de l’Assemblée de Californie. Kamala Harris a eu une aventure avec lui et son appui donne un nouveau coup de boost à sa carrière. Résultat, après avoir multiplié les différents postes au sein de la justice californienne, elle devient procureure générale de la ville de San Francisco en 2010. Elle a alors 46 ans. Elle est la première afro-américaine, la première sud-asiatique américaine et même la première femme à occuper ce poste.

Une ambition sans limites

L’actuelle candidate démocrate occupe donc un poste confortable, mais ne veut pas s’arrêter là. Un événement va tout changer. En 2014, la sénatrice californienne Barbara Boxer annonce se retirer de la vie politique à la fin de son mandat en 2016. Une déclaration qui n’est pas tombée dans l’oreille d’une sourde puisque Kamala Harris annonce sa candidature le 13 janvier 2015. Le premier obstacle a passé est la primaire et cela n’est pas une mince affaire. Antonio Villaraigosa, maire de Los Angeles à cette époque, se présente aussi chez les Démocrates.

Mais Willie Brown vient à sa rescousse et lui demande de se retirer. Son histoire avec Kamala Harris est pourtant finie, son geste lance la carrière politique de la future vice-présidente. Elle gagne aisément les primaires ainsi que l’élection. En novembre 2016, elle devient officiellement sénatrice de la Californie. Dans le même temps Donald Trump arrive à la Maison Blanche.

Le début d’un véritable mano-a-mano

Dès son investiture, sa position est claire, elle veut se battre contre toutes les décisions de Trump notamment concernant l’immigration. Un sujet est aussi au centre de son combat, le droit à l’avortement que l’ancien président des USA fait vaciller dangereusement. Kamala Harris n’a toujours pas fini son ascension et se lance à la conquête de la Maison Blanche en 2019. Sans succès, le financement de sa campagne est trop coûteux et elle se retrouve obligée de rendre les armes. Elle appuie finalement la candidature de Joe Biden, un choix payant puisque ce dernier la nomme colistière en août 2020. Leur complémentarité est parfaite, et la personnalité de Kamala Harris comble les quelques absences de celui qui va devenir président sous peu.

Un destin doré

Le match Trump-Pence contre Biden-Harris voit les Démocrates rafler la mise. Kamala Harris devient vice-présidente des États-Unis et devient par la même occasion présidente du Sénat. Durant ses quatre ans de mandat, la native d’Oakland évolue dans l’ombre de Joe Biden. Elle continue de se battre pour ses idées et fait de son mieux pour imposer sa vision des choses. Nous sommes maintenant en 2024, et les élections présidentielles américaines approchent à grands pas. Du côté des Démocrates, le président Biden était le candidat naturel pour sa propre succession, mais…

Papi abandonne

La fin du mandat de l’ancien sénateur du Delaware n’a pas été rassurante. Des oublis, des lapsus, des mots incohérents, à 81 ans la fin de carrière semble proche pour Joe Biden. Pourtant, il repart en campagne pour affronter une nouvelle fois Donald Trump, mais cela n’est pas une franche réussite. Le 27 juin 2024, le débat entre les deux candidats tourne au cauchemar pour le Démocrate. Ce dernier annonce quelques jours plus tard se retirer de la course à la Maison Blanche. C’est le grand moment pour Kamala Harris, elle est naturellement la candidate choisie pour lui succéder. Elle passe sans obstacle la convention nationale des Démocrates. Le match retour Trump-Harris est lancé !

Un moment pour l’éternité

La campagne bat son plein aux USA. Effectivement, l’élection arrive à grands pas, le 5 novembre. Retenez bien cette date, elle pourrait être historique. Kamala Harris pourrait être la première femme à conquérir la Maison Blanche. Elle gère parfaitement cette dernière ligne droite et impressionne par son calme qui contraste avec la folie de Donald Trump. Reste à savoir si les Étasuniens arriveront à passer un cap : enfin désigner une femme à la tête de leur pays. Rendez-vous le 5 novembre pour un moment qui pourrait être historique.   

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