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Football : L’arbitrage français au coeur de multiples polémiques 

L’arbitrage français est au cœur de nombreuses polémiques depuis ce début d'année 2024. En effet, les journées de Ligue 1 s'enchaînent et plusieurs cas de décisions arbitrales sont remises en cause et dégradent la relation entre les clubs et les arbitres. Le licenciement de Stéphane Lannoy, directeur technique de l’arbitrage français, le 13 Mars dernier, confirme la mauvaise phase qu’est en train de traverser l’arbitrage français. De récentes nouvelles directives concernant la VAR ont été données avec l’objectif de réconcilier les relations entre les arbitres et les clubs.

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M. Wattellier lors de Nice - Monaco, dimanche 11 février 2024. / Ligue 1 Crédit: Imago
M. Wattellier lors de Nice - Monaco, dimanche 11 février 2024. / Ligue 1 Crédit: Imago

L’arbitrage français connaît une période noire depuis le début de l’année 2024. Les week-ends de Ligue 1 s’enchaînent et se ressemblent de plus en plus. En effet, chaque week-end, des cas de décisions arbitrales douteuses refont surface et plusieurs joueurs, entraîneurs, présidents de club ne mâchent plus leurs mots à la sortie des matchs et viennent expliquer leur frustration au micro sur le bord des terrains ou en conférence de presse. Récemment, lors de la 22e journée de ligue entre Nice et Marseille, Jean-Pierre Rivière, président de l’OGC Nice, s’était présenté au micro de Prime Vidéo et s’était indulge de l’arrogance de Clément Turpin et de sa culpabilité de ne pas avoir sifflé deux penalties en faveur de Nice. On peut aussi se rappeler de la déclaration de Paulo Fonseca, l’entraîneur lillois qui, après le nul de son équipe sur les terrains de Clermont, avait annoncé que c’était “le pire arbitrage que j’ai eu depuis que je suis à Lille, je suis le premier à dire que les arbitres en France ont beaucoup de qualité, mais aujourd’hui ça n’a pas été le cas », avait estimé le coach portugais, arrivé dans la cité nordiste à l’été 2022. Et depuis Janvier, les hommes noirs et jaunes sont assaillis par les critiques. Des exemples récents comme la demande officielle de Brest de supprimer la VAR ou encore le communiqué de presse dénonçant un “arbitrage à la carte” de Nantes, prouvent la tempête qu’est en train de s’abattre sur les arbitres français. 

Le licenciement de Stéphane Lannoy, preuve d’un dysfonctionnement 

Face aux nombreux dysfonctionnements internes et externes du corps arbitral, la fédération française de football a décidé de licencier Stéphane Lannoy, directeur technique de l’arbitrage professionnel, le 13 Mars dernier. Une décision qui intervient suite aux nombreuses polémiques qui surgissent chaque week-end ainsi qu’à “ras-le-bol” des arbitres français qui estiment que l’ancien arbitre international de 54 ans avait une trop grande proximité avec les présidents de clubs de Ligue 1, ainsi que « l’indigence technique du contenu des stages proposés » et une ligne floue sur la VAR. Un désaccord profond entre Stéphane Lannoy et Antony Gautier, directeur technique des arbitres, a causé un manque de communication et de consigne au sein des équipes arbitrales. En effet, sur la question de la VAR par exemple, les consignes ont souvent manqué de clarté quant à son utilisation ou non sur les actions litigieuses . Certains se disent perdus par des consignes changeantes voire contradictoires. « La situation au sein de la direction de l’arbitrage et le flottement que les arbitres ressentent, notamment quand ils sont en stage, joue un rôle, a affirmé Éric Borghini, président de la commission fédérale de l’arbitrage auprès de L’Équipe. Tout comme la ligne technique qui leur est demandée d’appliquer, dont ils me disent qu’elle n’est pas toujours cohérente. »

Stéphane Lannoy a arbitré à haut niveau entre 2002 et 2017. AFP – NICOLAS TUCAT

De nouvelles mesures pour plus de transparence  

Le nouveau directeur technique délégué à l’arbitrage professionnel qui vient de remplacer Stéphane Lannoy, Antony Gautier veut une utilisation beaucoup plus régulière de la VAR. Il souhaiterait que dans les moments importants, l’arbitre aille vérifier la VAR même s’ il est sûr de sa décision. « Deux exemples : dans le temps additionnel, si un pénalty est sifflé. Même si l’arbitre est sûr de lui, il peut être opportun de se déplacer devant l’écran pour asseoir la décision. De même, si en début de rencontre, un carton rouge est sorti, même si l’arbitre n’a pas de doute, il est autorisé à se déplacer. L’outil de l’assistance vidéo doit être davantage autorisé » a détaillé Antony Gautier dans une interview du journal l’Équipe.Autre ajout, le patron des arbitres souhaite la mise en place de la sonorisation sur les hommes en noir et jaune. Ce cas de figure a déjà été testé à quelques reprises sur certains matchs de Ligue 2 ou en Coupe De France et celui-ci a été fortement bien perçu par les spectateurs qui y voyaient ici beaucoup plus de transparence et une meilleure compréhension du métier d’arbitre. “Les arbitres sont formés depuis début Février. Il reste maintenant à répondre aux questions technologiques pour les 18 stades de Ligue 1. Quand la LFP sera prête et si elle le souhaite, cela se fera dans les meilleurs délais. D’ici à la fin de saison si c’est possible. Sinon au début de la prochaine. Et potentiellement en Ligue 2” a expliqué Anthony Gautier. Pour le moment, des tests se feront sur les finales de Coupe de France masculine et féminine ainsi que pour les quatre matchs de play-offs de la D1 Arkema

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