La sélection espagnole féminine s’est hissée sur le toit du monde en décrochant la première étoile de son histoire. Une surprise pour cette équipe qui n’avait jamais dépassé les quarts de finale et qui était en proie à de nombreux conflits internes, avant le début de la compétition.
Pourtant, en finale, face à une équipe d’Angleterre décevante, se sont bien les joueuses de Jorge Vilda qui ont imprimé leur tempo et fait parler leur maitrise technique, pour s’imposer (1-0). Héroïne de la rencontre, la capitaine Olga Carmona a inscrit le but (29e) de la libération, de la délivrance.
Et Olga Carmona surgit dans la nuit
Après un premier quart d’heure timide durant lequel les deux sélections ne se sont pas découvertes, les Anglaises ont attaqué les premières avec un tir sur la transversale de Lauren Hemp (16e). Enfin rentrée dans sa rencontre, la Roja a ensuite multiplié les occasions avec Salma Paralluelo puis Alba Redondo qui a vu son tir stoppé par Mary Earps (17e). À la 29e minute, Olga Carmona a ensuite profité d’une perte de balle, pour trouver la lumière d’une magnifique frappe croisée sur la gauche (1-0). En toute fin de première mi-remps, la marque aurait pu encore s’alourdir si la pépite Salma Paralluelo n’avait pas trouvé le poteau anglais (45e + 1).
Au retour des vestiaires, les protégées de Sarina Wiegman, entre imprécision et précipitation, n’ont pas réussi à se relancer. Cela malgré les entrées en jeux de Chloé Kelly et Lauren James, ainsi qu’un passage à une défense à quatre.
Jennifer Hermoso manque le penalty du break
De leur côté, portées par la meilleure joueuse de la compétition, Aitana Bonmati, les espagnoles ont continué d’imprimer leur rythme. À la 50e minute, la gardienne Mary Earps a dû s’employer pour repousser la frappe de Mariona Caldentey. Douze minutes plus tard, c’était au tour de Bonmati de voir son tir manquer le cadre.
Puis, à la 70e minute, la Roja aurait pu définitivement prendre le large au score, si Jennifer Hermoso n’avait pas raté le but du break. En effet, après le signalement d’une main dans la surface de Keira Walsh, l’attaquante du CF Pachuca n’a su convertir son penalty. Une fois encore, Mary Earps maintenait les siennes en vie et insufflait l’espoir d’une égalisation. Sans succès, les Lionesses ont ainsi tout tenté jusqu’à la fin des treize minutes de temps additionnel.
L’Espagne sur le toit du monde
Au coup de sifflet final, se sont donc les joueuses de la Roja qui ont laissé éclater leur joie (1-0). Portées par un style de jeu à la barcelonaise, elles ont ainsi soulevé la Coupe du monde. Une première pour nos voisins pyrénéens. Une véritable consécration pour cette génération dorée du football espagnol.
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