De New York à Milan en passant par Londres, le périple de la Fashion Week s’est achevé le 4 octobre dernier à Paris avec le défilé Louis Vuitton. Retour sur les 4 moments forts qui ont rythmé les défilés ces dernières semaines.
Sunnei : le défilé au rythme effréné
La marque née en 2014 ne cesse de nous surprendre !
Pour son défilé à Milan, la mise en scène a des airs de jamais vu : si habituellement les mannequins sortent des coulisses, chez Sunnei, ils sont cachés au sein du public. Alors que celui-ci attend avec impatience le début du show, les yeux rivés sur le catwalk, il est ébahi de voir ses voisins de chaises se lever un à un pour aller défiler. Une seule question dans la tête des spectateurs : qui sera le suivant ? Pour une fois, ce n’est pas le podium mais les gradins qui sont mis à l’honneur. A travers ce choix, un message fort : n’importe qui peut se projeter dans les vêtements Sunnei.
Mais, le spectacle ne s’arrête pas là : après avoir défilé brièvement, les mannequins disparaissent par une porte battante. A peine quelques secondes plus tard, ils reviennent, arborant une tenue complètement différente ! Le secret derrière ce coup de maître ? Une fois la porte passée par le frère ou la sœur, le jumeau prend le relais et débarque à son tour sur la piste.
Coperni : la mode 2.0
Le duo de créateurs à la tête de Coperni, eux, décident de ralentir la cadence, en proposant à la fin de leur défilé un moment hors du temps, tout en symphonie. Bella Hadid apparaît sur scène presque nue, simplement vêtue d’un sous-vêtement, suivie d’hommes équipés d’un spray blanc avec un aérographe. En quelques secondes, la peinture projetée sur le corps de la mannequin se transforme en tissu et forme une robe. « Le vêtement est en matière jersey, il est donc très confortable et s’enlève simplement » confient les créateurs. Le plus ahurissant ? Il peut être fondu puis re-sprayé à l’infini !
A l’origine de cette innovation incroyable : l’espagnol Manel Torres, qui a breveté la technique.
Autre star du défilé : le modèle iconique de la marque, le swipe bag, qui revêt pour l’occasion sa plus belle parure. Si l’année dernière c’est la version en verre soufflé qui a inondé les réseaux sociaux, cette année, le sac fait peau neuve pour un retour en grandes pompes : il est entièrement composé d’or 18 carats. Pas moins d’un 1,5 kilo d’or pur a été utilisé pour sa fabrication. Et pour ceux qui trouvent l’idée un brin trop ostentatoire, pas de panique, le sac a été refondu le lendemain du défilé !
Botter et ses gants en préservatifs
Depuis plusieurs saisons, les férus de mode annoncent le grand retour de cet accessoire incontournable, pourtant, personne n’avait vu venir les gants en préservatifs signés Botter.
Les créations de Lisi Herrebrugh et Rushemy Botter, jusqu’à présent plutôt méconnues du grand public, ont, depuis le défilé de la Fashion Week de Paris, enflammé le web. Les gants 100% latex ont fait le buzz, et le nom de la marque est sur toutes les lèvres. C’est ce qu’on appelle un coup de com réussi !
AVAVAV et ses chutes à répétition
AVAVAV tombe de haut lors de cette Fashion Week : littéralement.
Pour son défilé, Beate Karlsson donne un seul mot d’ordre à ses mannequins : tomber ! Sa nouvelle collection est construite autour du thème « le succès et l’échec ». S’adressant à Oxtero, Karlsson déclare : «Cette collection et le défilé sont une observation ironique de la façon dont nous utilisons la richesse comme une sorte de mouvement de puissance ». Comme quoi, l’argent ne fait pas nécessairement le bonheur et même pire : il mène parfois à la chute.
