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La contribution à l’audiovisuel remise en cause 

La télévision linéaire était de 3 h 27 en moyenne par jour durant cette période de forte affluence, soit une baisse de 32 minutes par rapport à 2021. A noter que 68 % de l’audience de la télévision est faite par les plus de 50 ans contre 50 % en 2010.

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La CAP remise en cause
La contribution à l'audiovisuel public finance les organismes audiovisuels publics

Après le confinement, la consommation de télévision canal enregistre une forte baisse. Le retour sur terre des chiffres s’est ressenti notamment après le bilan de l’élection présidentielle. En effet, la télévision linéaire était de 3 h 27 en moyenne par jour durant cette période de forte affluence, soit une baisse de 32 minutes par rapport à 2021. 

Le réflexe « télé » devient-il obsolète ?

Les aînés de la société sont les principaux consommateurs de télévision. Le président du directoire de M6, Nicolas de Tavernost, a exprimé, lors d’une interview que : « 68 % de l’audience de la télévision est faite par les plus de 50 ans contre 50 % en 2010 ». La contribution à l’audiovisuel est remise au cause depuis quelques années.

Qu’est-ce que la CAP ? (Contribution à l’audiovisuel public)

Anciennement appelée « redevance audiovisuelle ou télé », la contribution à l’audiovisuel public est une taxe payée par toute personne qui est imposée à la taxe d’habitation et qui détient un téléviseur. Son montant est régi par le Parlement et représente aujourd’hui 138 euros en France métropolitaine. 

La redevance, quelle place dans une société high tech ?

De nos jours, la consommation des écrans en tout genre explose. Un constat connu de tous, qui touche toutes les générations. Cependant, la télévision n’est plus une routine quotidienne. La consommation de la télévision canal est remplacée par les plateformes comme Netflix, Amazon prime ou encore les réseaux sociaux. Jugés plus divertissants et pratiques, la population s’interroge donc sur la redevance audiovisuelle. De plus, Emmanuel Macron avait soutenu le projet de suppression de celle-ci lors de sa campagne présidentielle.

Du fait que de moins en moins de gens ont une télévision, la question de cette taxe est remise en question. 

« Son mode de perception est obsolète, assis sur la possession d’un téléviseur. Or, les gens ont de moins en moins de TV. Aujourd’hui l’assiette de la redevance est en diminution. Elle a baissé de 100 millions d’euros ces dernières années. Ce que l’on souhaite comme réforme, c’est que l’on adopte un système universel comme en Allemagne. C’est-à-dire que l’on considère que tous les français peuvent avoir accès aux contenus de l’audiovisuel public par tous les moyens (internet entre autres). Qu’à ce titre-là, ils soient assujettis au paiement d’une redevance ».

Selon Emmanuel Macron, 

En outre, la redevance rapporte plus de 3 milliards d’euros nets par an et sa disparition pourrait directement affecter le monde de l’audiovisuel.

Cependant, face à l’inflation et aux dépenses de l’État, le projet de suppression de cette redevance se voit questionné. L’état considère aussi la un risque de perte de contrôle face aux médias qui est jugé indispensable afin d’éviter les débordements.

« Cette annonce a soulevé des craintes sur un risque de perte d’indépendance des médias audiovisuels publics vis-à-vis de l’Etat. », se questionne l’inspection générale des finances (IGF) et l’inspection générale des affaires culturelles (Igac).

La crainte de France 3 : La contribution à l’audiovisuel remise en cause 

L’annonce de ce projet n’a pas été bien reçue. Notamment par une partie du personnel de France 3 qui a organisé une grève ce mardi 28 juin. Un mouvement à l’initiative des syndicats CGT, CFDT, FO, SNJ, SUD, UNSA, CGC et CFTC qui « appellent les salariés de France Télévisions et de Radio France à faire grève et à manifester à Paris », indique France 3. 

Le monde politique redoute une baisse et une fragilisation de du financement. De plus, la redevance est un financement affecté, fléché pour le seul audiovisuel public. En somme, sa destination ne pas pas être tournée et participe à la conservation de la télévision. Cela reste une enveloppe financière sur laquelle le politique ne peut pas agir.

D’après Jean-Hervé Guilcher, secrétaire général adjoint de la CGT France Télévision et journaliste de France 3 Bretagne.

Même si l’état confirme que : « l’objectif est en effet d’entériner cette suppression en 2022″, via le projet de loi de finances rectificatives (PLFR). Il sera présenté après les élections législatives de juin. » d’après l’OBS.

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