Une cérémonie sous le signe du renouveau
Malgré sa réélection, Emmanuel Macron a tenu à placer cette investiture, et par conséquent ce second mandat, sous le signe du renouveau. En effet, lors de son discours de nouveau président de la République, il a tenu à distinguer une séparation avec son précédent quinquennat en n’évoquant pas la « continuité ».
La phrase qui ressort le plus de son discours, lorsqu’il a évoqué « ce peuple nouveau, différent d’il y a cinq ans, a confié à un président nouveau un mandat nouveau », est vraisemblablement une preuve de l’état d’esprit dans lequel l’ancien – et nouveau – président de la République, souhaite se mettre, en prévision de ce nouveau quinquennat.
L’ancien locataire de l’Élysée, François Hollande a également souligné ce possible changement de vision pour le second quinquennat de son ancien protégé. En effet, l’ancien président socialiste mettait en avant qu’Emmanuel Macron avait « admis, c’est que les méthodes d’hier (…) ne peuvent pas être reproduites pour la période de demain ».
Le réchauffement climatique, l’un des sujets principaux évoqués dans le discours d’investiture
Durant cette cérémonie, Emmanuel Macron a prononcé son premier discours de son second mandat officiel en tant que président de la République.
Il a notamment mis en avant les dangers du dérèglement climatique auxquels la France, mais plus généralement l’Union Européenne et la planète entière font face. En effet, il a fait référence à un « moment où le siècle bascule et où, dans le grand dérèglement planétaire, nous avons ensemble à tracer un chemin et à montrer une voie ». Pour lui, l’objectif à ce niveau est simple et clair : « léguer une planète plus vivable ».
Les autres éléments évoqués dans son discours ont notamment été sa volonté et son envie « d’agir sans relâche », et ce, dans le seul et unique objectif que la France soit « une nation plus indépendante ». De même, il a également mis en avant le fait qu’il fallait « construire nos réponses française et européenne aux défis de notre siècle ».
Une fin de cérémonie malgré tout dans la tradition
La cérémonie d’investiture s’est ensuite clôturée de manière traditionnelle puisque le président Emmanuel Macron a procédé à une revue des troupes militaires dans les jardins de l’Élysée, avant que les 21 coups de canon ne soient tirés depuis l’esplanade des Invalides.
Au-delà de l’aspect important de cet événement, il y a également la petite histoire qui a rejoint ce qui pourrait devenir la grande : pour la première fois dans l’histoire de la Vème République, deux anciens présidents, Nicolas Sarkozy et François Hollande, étaient présents à l’investiture d’un de leurs successeurs.